
Quand le stade Louis Nicollin s’invite au menu du Tour de France
En 1929, le Hongrois Frigyes Karinth posait la base de la théorie six degrés de séparation. Concrètement, cette théorie voudrait que tout personne sur le globe puisse être reliée à une autre à travers une chaîne de relation individuelle de six maillons. Pour remonter du Stade Louis Nicollin à Emmanuel Macron, il en aura fallu beaucoup moins.
Et pour cause, Kamel Chibli, le Vice Président de la région Occitanie en charge de la jeunesse et des sports, a connu le Président de la République dans une autre vie. “Nous nous connaissons depuis dix ou douze ans. Lui était derrière François Hollande, moi avec le Sénateur Jean-Pierre Bel», retrace-t-il pour le Midi Libre. Alors lorsque sur l’étape Tarbes et Cauterets, l’élu régional a retrouvé son ancien collègue devenu Président, il a sauté sur l’occasion pour lui en toucher un mot sur le sujet brulant du stade Louis Nicollin. “Je l’ai fait à l’audace. Avec l’accord de Carole Delga, assure-t-il. J’en ai parlé au Président. Il a appelé son directeur de cabinet. Le Président a été très attentif, il connaît la famille Nicollin, il sait que le stade est vital pour le club».
L’élu en charge des Sports à la région Occitanie profite de l’article qui lui est consacré dans le Midi Libre pour livrer son analyse des difficultés récentes du projet de nouveau stade : “si la Banque des Territoires n’aide pas à la hauteur prévue au départ, le stade ne verra pas le jour. Ce serait dommage nous sommes sur un portage privé. S’il devait rester à La Paillade, comme j’ai entendu certains élus qui l’évoquaient, cela impliquerait d’y injecter bêtement énormément d’argent public. Or, à La Paillade, avec ce budget, on pourrait porter d’autres beaux projets plutôt qu’un stade de foot».
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