Et si on gagnait, à nouveau, à la maison ?

Depuis le 23 avril, la Mosson n’a plus connu la victoire. C’était au soir de la célébration des 20 ans de l’Armata Ultras 2002, face à Rennes, à l’issue d’un scénario épique avec Christopher Jullien et Stephy Mavididi en héros finaux.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis ce jour-là. Le premier a perdu sa place dans l’axe de la défense pendant que le second a rallié ses pénates britanniques, du côté de Leicester. Et depuis, les joueurs de Michel Der Zakarian ont enchaîné pêle-mêle deux défaites et trois nuls, dont le dernier contre le Stade Rennais à l’issue du premier clean sheet de la saison.

Un match porteur d’espoir, fructifié le week-end dernier à Lorient où les Pailladins ont allié le réalisme offensif à leur nouvelle solidité défensive. De quoi nourrir des ambitions légitimes à l’heure ou s’avance Clermont sur le chemin de la Mosson, avec l’étiquette de la lanterne rouge – qu’il partage avec L’Olympique Lyonnais – solidement fixée aux crampons. Les Auvergnats, solides, mais heureux face au PSG, ne devront toutefois pas être mésestimés par les hommes de Der Zakarian.

La saison passée, Elye Wahi avait sorti les Pailladins du guêpier clermontois à la faveur d’un doublé salvateur. Aujourd’hui, il fait le bonheur du RC Lens en Ligue des Champions. Oui, de l’eau a coulé sous les ponts.