
Savanier X Tamari, le coup de la panne
Comme face à Paris il y a une semaine, Téji Savanier et Mousa Tamari n’ont que trop peu influé sur le jeu offensif de leur équipe face à Nice. Garants de l’efficacité Pailladine, les deux hommes ont livré une prestation bien trop neutre face aux Aiglons.
Le capitaine Pailladin ne présente pas des statistiques catastrophiques, avec notamment 80% de passes réussies ou 3 duels remportés sur 6. On peut en attendre plus, mais cela reste des chiffres convenables pour un meneur de jeu porté vers l’avant. C’est plutôt dans le jeu sans ballon que Savanier a pu agacer, apparaissant avare en effort. Visiblement émoussé, il n’a quitté le pré qu’à l’orée du temps additionnel. Ciblé par les Niçois, en témoignent ses trois fautes subies, il n’a jamais pu prendre la mesure de l’adversaire pour éclairer comme il le fallait les offensives héraultaises, en dépit de quelques déviations et relais bien sentis dont il a le secret.
Mousa Tamari lui aussi a subi trois fautes. Également ciblé par l’adversaire, le Jordanien a vécu une soirée aussi discrète qu’à Paris dans son couloir droit. Avec 46% de passes réussis, le Jordanien a eu du mal à trouver ses partenaires. À l’image de ses onze ballons perdus, il a eu du mal face à un Melvin Bard particulièrement en forme.
Fort logiquement, les deux hommes furent les seuls à ne pas récolter la moyenne dans les colonnes de L’Équipe, affublés d’un triste 4. Gageons que la trêve internationale, jonchée de deux matchs qualificatifs au prochain mondial pour Mousa Tamari, sera l’occasion de faire le vide afin d’aborder la réception du Stade Brestois dans de meilleures dispositions.
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