Der Zakarian complimente ses joueurs

Après avoir parlé de la rencontre entre le MHSC et l’OM, Michel Der Zakarian a dans un premier temps évoqué la réussite collective qu’il associe à “un effectif qui a envie d’exister, d’être meilleur que l’an dernier. Si on fait cette série là, c’est que tout le monde est dans un état d’esprit collectif. C’est notre force de l’an dernier et faut qu’elle perdure. On s’améliore de match en match, on est meilleur dans l’utilisation du ballon, collectivement, dans les choix, dans l’efficacité, il faut qu’on continue […] par rapport à l’an dernier, nous avons de plus grandes séquences de jeu et ça c’est les joueurs qui sont à ta disposition qui le permettent, c’est eux qui jouent, qui réfléchissent, qui voient avant et anticipent pour réussir les choses”.

Avant de parler par la suite des bonnes performances actuelles du duo d’attaquants de Laborde et de Delort : “ils ont changé de club, il sont arrivés dans un endroit où ils se plaisent, des affinités se sont créés avec les joueurs qui étaient ici, avec Mollet, avec Sambia quand ils jouent ensemble, il y a une bonne relation entre eux, ils se recherchent et se trouvent bien, et ils sont efficaces.”

Il caractérise ensuite Damien Le Tallec, excellente pioche de l’Etoile Rouge, et son repositionnement au milieu de terrain : “il a plusieurs qualités qui sont intéressantes, la vision du jeu, la technique, le jeu vers l’avant. Si Ellyes Skhiri gratte beaucoup de ballons, Le Tallec n’a rien à envier dans ce domaine non plus, il apporte en plus un meilleur jeu vers l’avant et de meilleurs choix. Les deux sont complémentaires, ils vont chercher beaucoup de ballons dans les pieds de l’adversaire et anticipent à l’avance les trajectoires des passes. Même s’ils ne sont pas très rapides, ils ont un gros volume de course et ils lisent bien le jeu adverse.” Avec un tel discours, cela risque de conforter Paul Lasne sur le banc de touche pour les prochains matchs.

Enfin, il évoque Vito Hilton et sa longévité sur le rectangle vert : “c’est un phénomène, c’est rare d’avoir 41 ans, d’être un joueur de champs et de répéter les efforts comme il le fait même si on joue dans un système qui lui convient. Au niveau de ses courses, de la souplesse, de la vitesse, il a encore tout pour le niveau c’est pour ça qu’il joue.”