Othmane Maamma : “À Watford, je me suis remis en question, ce que je n’avais jamais fait à Montpellier”

Ces dernières semaines, Othmane Maamma fait énormément parler de lui. Vainqueur de la Coupe du Monde U20 avec le Maroc, il a été élu meilleur joueur du tournoi comme Maradona, Messi ou Pogba avant lui. Téléfoot lui a consacré récemment un reportage dans les coulisses de son quotidien à Watford, en Angleterre.

Avant même que le joueur ne puisse s’exprimer, le journaliste donnait la parole à la nutritionniste du club qui évoquait les premiers pas du Marocain après son transfert de Montpellier : “Othmane est arrivé après une saison très longue où il avait connu beaucoup de blessures, où il n’avait pas pu bien s’entraîner et atteindre une forme optimale. En arrivant ici, il a eu un changement physique très important en baissant sa masse graisseuse et en se développant musculairement, mais également au niveau de sa composition corporelle. Il a amélioré son rendement sur le terrain.”

L’ancien Pailladin pouvait alors s’exprimer sur ce déclic, visiblement apparu lors sa signature en Championship si on en croit le reportage, pour se mettre au travail : “Je suis sûr de moi et je pensais que tout était de la faute des gens autour de moi. Quand tu arrives dans un club comme Watford, il faut se remettre en question. Ce que je n’avais jamais fait à Montpellier. Je me suis remis en question, j’ai travaillé et quand j’ai vu les résultats, je me suis dit qu’il n’y avait pas de secret, le travail fait que tu vas être en forme et pouvoir montrer mes qualités aux yeux des gens. C’est mon déclic.

(Au niveau de l’exigence) À Montpellier, nous étions tous mal sans le savoir. On n’a pas été accompagnés, on pensait que notre situation était normale. Quand je suis arrivé ici, j’ai vu la différence avec les autres joueurs et l’écart était vraiment important entre eux et moi. La seule chose que l’on me disait c’est : “Tu es bon mais t’es gros.” Tu es obligé de te remettre en question automatiquement. Je comprends que le problème vient de moi, j’ai vraiment beaucoup bossé derrière.”

L’attaquant marocain précise que Frédéric Garny et Jean-Louis Gasset lui avaient beaucoup martelé ce besoin de travail et de remise en question. Arrivé en Angleterre, il a gardé en mémoire leurs mots pour avancer.