Le CFC est unanime sur la qualité du Montpellier Hérault

L’ancien lyonnais, Sidney Govou, a d’abord eu la politesse de saluer le plaisir de suivre une telle rencontre, ayant par ailleurs obtenu une note de 14,2 par les abonnés Canal: « C’était un très beau match de Ligue 1 avec des équipes qui jouent tous les coups offensifs à fond. Ça fait de l’animation. Tous les ingrédients étaient là pour se faire plaisir devant un très beau match. »

C’est Jocelyn Gourvennec qui s’est exprimé le premier sur la performance de nos joueurs, mettant notamment en avant un effectif complet: « Ils jouent tous les coups à fond, ils sont complets avec des joueurs qui font beaucoup d’efforts, Laborde, Mavididi et Delort. Ils ont deux supers passeurs au milieu, Mollet et Savanier. Ferri permet d’équilibrer le tout. Ils sont vraiment complets dans la maitrise technique et dans la capacité à se projeter très vite. En plus, ils sont très bons sur les coups de pied arrêtés. Gagner 4 matchs de suite à l’extérieur, c’est une vraie performance, ça signifie qualité et maturité. »

Dominique Armand a insisté sur cette dernière statistique de l’ancien entraineur guingampais: « C’est un vrai changement dans ce que fait Montpellier. Les performances à l’extérieur avaient plombé son parcours dans la course à l’Europe. Ils n’avaient gagné qu’une seule fois. S’ils maintiennent ce rythme à domicile, ça peut bien finir. »

Laure Boulleau y allant dans la continuité de son petit commentaire, et comme Xavier Domergue, félicite le travail de recrutement ces dernières saisons: « Je trouve que petit à petit, le MHSC a su se bonifier avec son recrutement. On sentait qu’ils avaient beaucoup de qualités défensives, avec la grinta, c’était leur ADN puis ils ont ajouté de très bons joueurs de ballons. Et un joueur comme Andy Delort permet d’embellir toute l’équipe. »

Pierre Ménès concluant avec un joli tir sur Claude Puel : « Michel Der Zakarian fait à l’inverse de ce que fait Claude Puel qui a été champion avec une équipe ultra-offensive et qui depuis bétonne partout où il va. Der Zak joue l’offensive parce qu’il en a les joueurs et qu’il ne les avait pas avant. »