
Le coaching d’Olivier Dall’Oglio
Olivier Dall’Oglio a profité de cette rencontre pour donner du temps de jeu à certains joueurs remplaçants sur les derniers matchs ou à des revenants de blessure comme Thuler et Oyongo.
En défense centrale, c’était donc Matheus Thuler qui prenait place dans l’axe droit à la place de Nicolas Cozza. Le Brésilien prend ses repères avec Mamadou Sakho. Il a eu du mal dans ses duels, notamment face à un attaquant assez solide et vif. Il s’est notamment fait devancer sur l’action où l’attaquant partait au but l’obligeant à faire une faute intelligente dirons-nous mais une sanction qui aurait pu être plus sévère si cela s’était avéré plus proche du but. Pas sûr qu’il ait gagné des points face à Nicolas Cozza pour ce poste d’axe droit avant le retour de Maxime Estève. Ambroise Oyongo, l’absent de longue date, occupait le poste de latéral gauche. Il a montré toute son abnégation pour pallier son manque de repères et son manque technique dû à sa longue indisponibilité. Il a néanmoins réalisé un centre qui aurait pu permettre à Nicholas Gioacchini d’ouvrir la marque. Tactiquement, il était parfois bien trop haut, entraînant des attaques en surnombre à gérer pour Sakho et Thuler. L’indulgence est de mise donc pour un joueur absent des terrains depuis près de neuf mois. Junior Sambia, quant à lui, n’a pas d’excuses pour réaliser une partie de la sorte. Il n’a pas réussi grand chose techniquement, subissant des dédoublements sur son côté, vraiment pour lui, on dirait que dans sa tête les dés sont jetés. Mercredi, ce sera certainement Arnaud Souquet qui occupera le poste de latéral droit car bien que parfois moins plaisant techniquement, il donne tout et surtout une certaine assurance défensive.
Au milieu de terrain, Léo Leroy connaissait une nouvelle titularisation aux côtés de Jordan Ferri. C’est un joueur qui a du potentiel, technique notamment, avec une envie de jouer au sol et de mettre ses partenaires dans de bonnes dispositions. Dans les duels, il est volontaire, plein d’abnégation mais il lui manque du volume de jeu pour pouvoir couvrir plus de terrain comme le font habituellement les deux gardes pailladins Joris Chotard et Jordan Ferri. Il semblerait plus à l’aise un peu plus haut ou dans un poste de relayeur. Nicholas Gioacchini retrouvait le côté gauche au départ puis côté droit après avoir interverti avec Florent Mollet. L’international américain a du mal dans le jeu au sol, c’est parfois brouillon, mais avec son envie, il a réussi à se procurer deux occasions franches en première mi-temps qui auraient pu lui permettre d’ouvrir le score avec davantage de réalisme. Florent Mollet a été moins en vue, bien que capable de faire vivre le ballon, il est clairement plus à l’aise dans l’axe et ses gestes de mécontentement et d’agacement hier ont montré un Florent Mollet des mauvais jours.
Enfin devant, Valère Germain retrouvait la place d’attaquant axial. Face à un bloc bien regroupé, il a eu du mal à se mettre en avant, trop dépourvu de ballons. Il n’a rien eu à se mettre sous la dent. Est-ce un problème de système ? Ou de qualités différentes et moins adéquates au jeu actuel du MHSC ? Au coach de trouver les solutions pour garder concerné un joueur dont l’expérience sera importante pour le reste de la saison.
Le technicien héraultais a aussi effectué des changements au cours de la rencontre pour faire rentrer du sang neuf pour garder l’avantage et en laissant les deux flèches devant avec Mavididi et Wahi pour profiter des espaces. Pas d’autre but mais un but d’avance conservé et une qualif’ arrachée qui permettra de recevoir le Racing Club de Strasbourg début janvier. Dernier acte mercredi pour finir l’année en beauté.
2 Commentaires