
Téji Savanier, génie sans lumière(s)
Téji Savanier, à l’image de son équipe, ne rayonne pas autant que lors des premiers mois. Des portes de Clairefontaine, le milieu pailladin en est désormais bien loin alors que nombre de médias ont longtemps plaidé pour celui qui vient de perdre, dimanche soir, sa place de leader au classement des notes L’Équipe.
La faute évidement à des prestations peu reluisantes depuis quelques semaines, mais aussi à des partenaires également en dedans. Au Vélodrome Savanier, durement noté dans le quotidien sportif, a énormément tenté, avec il est vrai pas mal de déchets, mais avec aussi des coéquipiers excessivement limités. Et si le maître à jouer montpelliérain peut s’en vouloir de ne pas avoir transformé l’offrande de Boubacar Kamara, peu après le retour des vestiaires, il peut également en vouloir à Stephy Mavididi, peu collectif sur le gazon marseillais, ou encore à Elye Wahi, terriblement fantomatique dans la cité phocéenne.
Sauf que bien sûr, quand la méforme touche le meilleur joueur de l’équipe, cela se voit tout de suite. D’autant plus dans une équipe comme la nôtre où tout, ou presque, repose sur ses épaules. À Marseille, s’il a perdu beaucoup de ballons ainsi que L’Équipe le disait, il est aussi celui qui a subi le plus de fautes (4) durant la rencontre, celui qui a également disputé et remporté le plus de duels (8/14), pailladins et marseillais confondus là encore. Symbole de la combativité sans faille de l’enfant de Gély.
L’entrée de Rémy Cabella à l’heure de jeu, prometteuse, laisse augurer des jours meilleurs pour le meneur de jeu héraultais et, par voie de conséquence, pour le MHSC. Car si Téji influe sur les éclaircies du jeu des Pailladins, il ne fait pas encore la pluie et le beau temps. Pas tout seul…
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