
Le MHSC est-il en crise ?
Dans 100% Paillade, les consultants en place échangeaient sur la période actuelle du Montpellier Hérault. Benjamin Psaume était le premier à intervenir:
“C’est bien une crise sur le terrain que traverse le MHSC car nous n’arrivons pas à réagir. Il y a pleins de choses qui ne vont pas et je ne vois pas de réactions, c’est ce qui me fait peur. On voit le bateau couler et on ne fait rien. Le coach a essayé d’actionner plusieurs leviers mais le groupe ne réagit pas. On a tous hâte que cette saison se termine, on ne prend plus plaisir à regarder La Paillade. Aujourd’hui, je pense que c’est avant tout psychologique et pas physique, ma pseudo théorie sera qu’ils ont fait une très grosse première partie de saison et qu’il y a eu une décompression à la trêve suivie de quelques faits de jeu comme à Strasbourg. On va espérer un match de gala contre Paris mais il y a 0 certitude.”
Comme souvent, le Champion de France 2012, Joris Marveaux, s’est voulu moins critique:
“Je suis plus mitigé. Pour moi une crise, c’est un problème entre les joueurs, le staff ou la direction. Aujourd’hui, on ne sent pas ces problèmes-là et on a même certaines preuves de solidarité. La crise que l’on voudrait voir, c’est plutôt une fracture avec les supporters qui ne comprennent pas ce visage si différent entre les deux parties de la saison. J’ai l’impression qu’au sein du club, cela reste solidaire. Sur la sortie médiatique du coach, on aurait aimé une sortie un peu plus musclée plus tôt au lieu de se laisser glisser comme c’est le cas, l’intervention sur le rôle des cadres aurait pu arriver avant mais on ne peut faire que des suppositions. Il doit y avoir une remise en question de tout le monde, staff comme joueurs.”
Francis De Taddeo, invité sur France Bleu Hérault et directeur du centre de formation du MHSC, relativisait encore plus de son côté:
“Si nous étions à la place de Bordeaux, Metz ou Saint-Étienne, nous pourrions parler de crise. Il faut ici reconnaître le mérite au staff, la prise en main du groupe, le jeu développé, tout le monde trouvait ça assez génial en première partie de saison. Il y a eu après effectivement une dégradation. Est-ce mental, technique, physique ? Des joueurs sont arrivés tardivement et se sont blessés peu de temps après, Cabella en est l’exemple. C’est le cas de Germain ou de Sakho qui n’ont pas fait une véritable préparation et ils en ont besoin pour durer sur la saison. C’est peut-être une première explication. Il y a eu peut-être aussi des niveaux de forme hétérogène, Olivier Dall’Oglio a tenté de réagir sur le plan tactique avec de nouveaux schémas ou de nouvelles associations. L’équipe ne joue pas avec les mêmes moyens que le début de saison, il faut se féliciter du travail réalisé qui nous permet d’être serein sur la fin de saison car la prochaine sera très importante. Le navire n’a pas sombré, il faut voir le positif.”
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