Un banc plus que stérile

Nous nous félicitions, à la faveur des retours de blessures, d’avoir un banc compétitif. Ou en tout cas, bien plus qualitatif que la saison dernière. Sur le papier, évidemment. Mais face à l’AS Monaco, cela ne s’est pas matérialisé sur le terrain.

Les choix tactiques d’Olivier Dall’Oglio en sont peut-être la cause, notamment pour le cas Wahbi Khazri. Joueur de devoir, l’international tunisien demeure un joueur axial. Sa générosité, pas forcément gage de polyvalence, incite de temps à autre ODO à le faire évoluer sur une aile et cela n’est que rarement une réussite. Face à l’ASM, l’ancien Stéphanois n’a pas brillé en remplaçant un Stephy Mavididi toujours aussi brouillon sur le flanc gauche de l’attaque pailladine à l’heure de jeu.

De l’autre côté, Faitout Maouassa, de retour de blessure, ne s’est pas montré plus convaincant. À l’aise depuis le début de la saison dans ce rôle d’ailier droit lui permettant de rentrer sur son pied gauche, il n’a pas su se mettre en bonne position une seule fois pour inquiéter le portier adverse. Entrés en fin de match, Valère Germain, Khalil Fayad et Falaye Sacko ne se sont pas plus illustrés.

Certes, l’adversaire était d’un sacré calibre ce dimanche à la Mosson, mais l’apport des remplaçants alors que le scénario appelait les Pailladins à enflammer la fin de match pour espérer un semblant de quelque chose laisse à désirer. Il faudra pourtant que chaque joueur du MHSC y mette du sien, et même un peu plus, pour passer ce mois d’octobre de tous les dangers…