N’oublions pas ce qu’a apporté Marveaux

La non prolongation de Joris Marveaux n’est pas une onde de choc dans un mois de juin aussi terne footballistiquement parlant. Sportivement c’est même une décision logique pour un milieu de terrain souvent blessé qui n’a disputé que 17 bouts de matchs en deux saisons et qui se trouve réellement sur le déclin cette année. Mais, le départ d’un joueur qui a porté le maillot du club pendant 9 ans mérite tout simplement un petit hommage et un retour en arrière sur ses actions décisives.

A l’évocation du nom de Marveaux vient immédiatement le premier but de la folle soirée de la remontée contre Strasbourg, sans nul doute. En reprenant victorieusement l’offrande de Costa d’une tête rageuse, il a montré le chemin à l’ensemble de ses partenaires. Lui qui est un véritable pilier de la montée (32 matchs pour 2792 minutes).

A l’évocation du nom de Marveaux vient en second, son but vainqueur de la tête à Lyon en décembre 2009, quelques mois après la montée. Une victoire (1-2) pour une saison exceptionnelle avec l’époque dorée Costa – Montaño – Spahic – Marveaux. 31 matchs joués pour plus de 2500 minutes et là aussi une année exemplaire ponctuée de quatre buts dont un doublé contre son frère Sylvain alors à Rennes.

A l’évocation de Marveaux vient en troisième, son but si important l’année du titre contre Saint Etienne dans un Chaudron qui réussit si rarement aux Pailladins. Un point tout aussi important que celui décroché à Bordeaux ou à Dijon. Un point glané dans la douleur dans un contexte très compliqué. Montpellier privé d’Hilton juste avant le coup d’envoi pour une histoire de licence non tamponnée par un médecin. Et un club qui fait front et qui va chercher au mental au terme d’un match moyen un point important pour le mental. Marveaux qui était avec Stambouli ou Cabella, une sorte de 12ème homme qui rentrait très souvent. 13 titularisations pour 16 apparitions en tant que remplaçant.

Joris Marveaux, élu trois fois meilleur élément du mois sur notre site, symbolise le parfait joueur de club. Discret, bosseur, qui ne s’est que très rarement exprimé devant les micros. Un joueur combatif capable d’abattre un travail considérable sur le terrain, et qui au fil des ans a perdu de sa grinta et de sa rapidité. Mais un joueur qui laissera une grande empreinte dans l’histoire du club, ayant tout connu au final (de la Ligue 2, au titre, en passant par la Ligue des Champions). Bon vent à lui, en espérant qu’il trouve un club pour rebondir.

 

 

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