Dall’Oglio: “Les coachs sont en danger même si ce n’est pas toujours de leur faute”

Olivier Dall’Oglio a fait le tour des médias samedi soir après la 7ème défaite de la saison des Pailladins face au RC Lens. Sa dernière intervention était diffusée par Canal+ alors qu’il se présentait au micro d’Olivier Tallaron. Le journaliste l’interrogeait sur sa situation:

“En ce ce moment, c’est Octobre Rouge pour les coachs. Ça défile. Je pense qu’il y a un peu plus de stress cette année dans les directions, cela se comprend avec les 4 défaites. Nous, avec Montpellier, on fait partie de ces clubs qui vont lutter pour ce maintien, il y en aura d’ailleurs une bonne douzaine qui lutteront. L’objectif de Montpellier c’est aussi de sortir des jeunes joueurs mais de se maintenir en parallèle, ça c’est le vrai objectif principal. J’ai de très jeunes joueurs qui ont débuté contre Lens, on ne peut pas leur demander d’avoir une grosse maturité non plus. L’entraîneur reste le fusible. On le sait, cela fait partie de notre job même si ce n’est pas écrit dans le contrat.”

A-t-il pu parler de la situation avec Laurent Nicollin à l’issue de la rencontre à Bollaert ?

“Il a parlé peut-être individuellement aux joueurs. Avec moi, nous n’avons pas trop eu le temps de parler. Avec le staff, on a essayé de voir les statistiques du match, de voir quelques images car on ne peut pas tout voir. On n’a pas eu le temps de se parler mais vous le savez, les coachs sont en danger même si ce n’est pas toujours de leur faute. C’est comme ça.”

Dominique Armand, sur le plateau de Canal+, venait conclure cette intervention de l’entraîneur du Montpellier Hérault: “Il sait qu’il est en danger mais il essaie de se défendre. Il fait jouer des joueurs formés au club, ça fait partie des choses qu’on lui a demandées et ça vient montrer que l’effectif n’est peut-être pas assez riche par rapport à ses souhaits. On entend son message. Contre Lens, au milieu de terrain, il y avait un joueur de 18 ans et un autre de 21 ans, Fayad et Chotard. Quand certains cadres manquent, comme Ferri, cela se déplume très vite.”