
La fréquentation des stades, un chantier compliqué
En tant que supporters, ça nous désole dès qu’on prend place à la Mosson. On regarde l’écran géant en se disant qu’il reste une demi-heure avant le coup d’envoi et que ça va se remplir.
Finalement la Mosson sonne creux, mais elle n’est pas la seule.
L’Equipe consacre un article à la baisse générale de la fréquentation des stades cette saison, citant comme exemple Montpellier, Monaco et Bordeaux.
En moyenne, la L1 a perdu 2000 spectateurs par match cette saison. Pierre-Etienne Minonzio, auteur de l’article, pointe comme cause principale “l’effet 13 novembre” suite aux attentats.
Il met aussi en cause la programmation des matchs : les rencontres du dimanche 14h, les rencontres en retard jouées en pleine semaine mais aussi la nouvelle asymétrie du calendrier.
Enfin, il aborde le sujet du spectacle : le niveau général est perçu en baisse cette saison par le public. Et la L1 est concurrencée elle-même par ses diffuseurs. Pour le prix d’une entrée au stade, “on peut voir 25 matches sur beIN par semaine, bien au chaud”.
On peut rajouter que la ville de Montpellier présente une caractéristique quasiment unique en France : un offre sportive pléthorique.
Où que vous soyez dans le Clapas, vous aurez accès à une rencontre de haut niveau. Au nord, une équipe de foot de L1; au sud, les plus belles rencontres de handball (grosses affiches et Ligue des Champions); à l’ouest, une équipe de rugby de Top 14; enfin à l’est, le reste du championnat de D1 de hand.
Sans compter les nombreuses disciplines dans lesquelles notre belle métropole se distingue, le water-polo, le basket féminin, la D1 féminine, le volley-ball …
Le foot n’est donc pas au centre des préoccupations sportives des Montpelliérains, qui n’ont que l’embarras du choix ! Mais la L1 de foot, quant à elle est encore une fois victime d’une gestion bien trop compliquée.
8 Commentaires