Il y avait du beau monde à Aigues-Mortes !

Faute de Ligue 1, vous l’aurez compris, une équipe de rédacteurs du site a rallié le département voisin pour assister à la rencontre de la National 3 face à Aigues-Mortes. Si nous étions focalisés sur l’idée d’apercevoir ou non de jeunes professionnels sur le terrain, nous en avions omis la possibilité de croiser certains dirigeants pailladins.

Dans les travées du Stade Bourgidou, l’état-major du MHSC s’était déplacé en masse. Du plus ancien, Michel Mézy, au plus récent, Frédéric Mendy, ils étaient 4 au total à représenter le club dans le Gard. Jean-Yves Hours, l’entraîneur des gardiens de l’équipe première, et Bruno Carotti venaient compléter la troupe. Tous ont eu l’amabilité d’échanger avec nous, de manière bien évidemment amicale mais sans présenter pour autant le même état d’esprit. Un Michel Mézy, toujours joyeux, affichait un visage plus pessimiste qu’un Bruno Carotti. Le conseiller du Président reconnaissait que la tâche à venir ne serait pas des plus évidentes quand le directeur sportif, sans chercher vraiment à nous convaincre, rapportait l’intention du MHSC de ne pas se montrer des plus actifs sur le prochain mercato. Il préférait avant tout rappeler l’impact bien trop léger des cadres sur cette première partie de saison. Bruno Carotti, par ailleurs, concluait ce bref échange en précisant que ne rien lâcher faisait partie de l’ADN du club et que tout le monde en avait pleinement conscience à ce jour.

Jean-Yves Hours, bien plus détendu, accueillait nos demandes et nos encouragements avec un large sourire. Il est certain que son premier poulain, Jonas Omlin, n’est pas une cible réelle à nos résultats actuels. Enfin, quand il était l’heure de souhaiter un bon retour à Frédéric Mendy, l’ancien entraîneur de la section féminine nous partageait toute sa détermination à inverser la tendance.

Du côté du terrain, cette délégation héraultaise aura forcément apprécié voir les jeunes pousses pailladines s’imposer dans les derniers instants sur une pelouse catastrophique et face à des joueurs rugueux. D’Axel Guéguin à Sacha Delaye, ou de Tyrone Sakho à Abdelkarim Idha, ils sont plusieurs à avoir montré de belles choses, à un niveau certes très inférieur à la Ligue 1 mais dans un contexte difficile.

Autres articles

4 Commentaires

S’abonner
Notifier de
4 Commentaires
Récents
Anciens Populaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
4
0
L’article vous fait réagir ? Commentez !x
AllezPaillade

GRATUIT
VOIR