Dall’Oglio: « Montpellier, je ne souhaite pas qu’ils perdent. »

Six entraîneurs de Ligue 1 ont été licenciés depuis le début de saison. Auprès de L’Equipe, certains d’entre-eux évoquent les heures compliquées qui ont suivi, Olivier Dall’Oglio fait partie des sondés:

« On est déjà pas mal (d’entraineurs remerciés). On peut avoir un président, un trésorier, un secrétaire… Il faut prendre avec beaucoup de recul. Quand les présidents ne savent plus quoi faire, ils appuient sur le bouton du siège éjectable. (Je l’ai appris) juste avant la séance qu’on avait prévue avec le staff. On est pris de court, tu veux des explications, tu n’en as pas. On te dit juste : « Dans deux heures, tu ne fais pas l’entraînement. » Tu perds tes repères. »

L’ancien entraineur Pailladin fait-il une pause dans dans son rapport au ballon durant une telle période ? « Je ne fais pas de rejet du foot. J’ai l’ordi avec Wyscout, je suis, je regarde l’état des équipes, qui va être en danger, quel collègue va nous rejoindre… (Et même les matchs de Montpellier) pour voir le comportement des joueurs, comment le nouveau staff va articuler l’équipe, voir si on est passés à côté de quelque chose. Il faut enlever le côté émotionnel. Je ne souhaite pas qu’ils perdent. Ce serait manquer de lucidité. »

Michel Der Zakarian faisait également partie des entraineurs sollicités par le quotidien sportif après son licenciement à Brest:

« On prend toujours un coup derrière la tête, ton orgueil est touché.. Du jour au lendemain, le rythme de vie est cassé. Mais je le vis mieux que ma première fois avec Nantes (en août 2008). Je n’ai pas honte d’avoir été viré. »

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