Comment nourrir des espoirs pour la suite ?

Comme Nice, Auxerre ou Angers, le MHSC s’est incliné déjà à 5 reprises cette saison. Seul Ajaccio fait pire avec 7 défaites. Hormis face au PSG, le scénario a toujours été le même. Les hommes d’Olivier Dall’Oglio ont ouvert assez rapidement la marque, ont été rejoints au score et ont fini par être battus. Rebelote donc ce dimanche au Stadium où Nicolas Cozza, dès les premières minutes de la partie, envoyait le ballon au fond des filets de Dupé avant que la barque orange et bleu ne se mette à couler.

Si Christopher Jullien jugeait que les buts toulousains n’avaient été acquis que sur des demi-occasions, on a surtout senti un collectif très fébrile et certainement comme toujours limité mentalement. 21 buts marqués en 9 journées, 19 encaissés, le média officiel du championnat précise qu’il s’agit des plus forts totaux pour le Montpellier Hérault à ce stade. Regarder la Paillade offrira donc du spectacle à un observateur lambda mais à ce rythme, la torture sera grande pour un fan héraultais.

Comment envisager positivement la suite du mois d’octobre alors que se présente dès dimanche l’AS Monaco qui n’a fait qu’une seule bouchée du FC Nantes (4-1) ce week-end ? Le club de la Principauté reste sur 4 victoires consécutives en championnat. Un véritable test de grande ampleur quand derrière il s’agira d’affronter Lens, Lyon et Rennes. Un sacré programme pour une équipe à double visage, dont on voit d’ailleurs principalement le mauvais. L’Esprit Paillade, retrouvé à Brest et face à Ajaccio quand il a fallu faire front, a trop vite disparu. Point positif, le MHSC a toujours su rehausser son niveau, surtout à domicile, face aux gros. L’occasion une fois encore de le prouver et de s’en servir pour créer une dynamique nouvelle.

Olivier Dall’Oglio joue sa place, personne n’en doutera. À quelques semaines de la Coupe du Monde, Laurent Nicollin ne pourra pas prendre plus de risques. Si le coach pailladin met en place des choses intéressantes, son groupe ne ressemble à l’heure actuelle qu’à une somme d’individualités sans la moindre notion de collectif, sauf dans les 15 premières minutes quand il est l’heure d’ouvrir le score. Une semaine de travail supplémentaire pour trouver la recette à la régularité et à la constance sur 90 minutes. Sans ça, les espoirs seront nuls et c’est une lutte féroce pour le maintien qui débutera. Ne lâchons rien !

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