Andy Delort, comme un symbole

Quelle joie nous procure Andy Delort… Difficile de savoir si l’on mesure à sa juste valeur la chance que nous avons de compter dans nos rangs un tel joueur. Oui, on l’a déjà dit. On vous le redit ce matin. Mesure-t-on la chance que nous avons de compter dans nos rangs un tel joueur?

Se battant sur chacun de ses ballons pendant 94 minutes, l’international algérien a emmené dans son sillage ses coéquipiers vers les demi-finales de la Coupe de France. Une hargne incroyablement rassurante quand après la double peine, méritée, provoquée par Vitorino Hilton, faisait poindre une piteuse élimination en quarts de finale face à une N2. Un discours avant la reprise à la mi-temps, vraisemblablement salvateur tant le visage des Pailladins fut tout autre dans le second acte.

Et des qualités de footballeur incroyable, aussi. Une anticipation exceptionnelle pour sentir le malicieux coup-franc de Téji Savanier, un sang-froid bestial pour battre le gardien face-à-face, une fois puis deux sur penalty. Alors evidemment, plutôt que de tenter le triplé à la 92ème, Andy aurait pu faire croquer l’un de ses deux collègues qui menaient le contre vers le but déserté. Mais ce ne serait pas Andy.

Oui la performance est collective mais il n’en demeure pas moins un joueur atypique qui, forcément, à un moment, devrait attirer les regards et les offres d’autres clubs tant il performe. 28 matchs toutes compétitions confondues, 15 buts, 8 passes décisives. Pas plus, pas moins. Il n’y a donc plus qu’à espérer que Laurent Nicollin fasse la sourde oreille et qu’Andy Delort, conscient de l’importance de son environnement dans ses performances, ne succombe pas aux sirènes étrangères…

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