Ce semblant de polémique autour du “petit code” des Pailladins

Olivier Megel fait partie des cadres du staff pailladin depuis de longues années. Personnalité atypique, que l’on a appris à découvrir également dans le documentaire “Montpellier Héros” sur Canal+, il est le kiné de l’équipe fanion du MHSC. Samedi, lors de la diffusion du dernier épisode, un extrait, à visionner plus bas, a fait un véritable buzz sur les réseaux sociaux. Alors que Junior Sambia est victime d’un tacle plus qu’appuyé de Caleta-Car lors du match à la Mosson la saison dernière, on découvre que le kiné pailladin a une petite astuce auprès des joueurs pour identifier si la blessure est grave… ou non. Nom de code: “Y a tchi ?” et s’il y a tchi, comme vous l’aurez bien compris, c’est que le joueur n’a rien. Le joueur, ici Junior Sambia donc, reste au sol, Olivier Megel en fait un peu plus que nécessaire et à sa manière tente d’influer sur l’arbitre. Choix payant mais avant tout mérité puisque le défenseur marseillais sera expulsé.

Un extrait qui, en plus de faire le buzz, a également généré un débat du côté de So Foot, “Faut-il applaudir le vice du staff du MHSC?”, où deux journalistes de leur rédaction s’opposent dans leur avis. Avant de vous demander le votre dans les commentaires, découvrez ci-dessous la position de chacun d’entre eux. Cliquez-ici pour l’intégralité des propos.

Analie Simon répond “oui”: “Qu’on évolue dans le meilleur championnat du monde ou en D5 dans le district de Haute-Savoie, le vice fait partie intégrante du milieu du football. Un défenseur qui se roule par terre à la 94^e pour gagner du temps, un joueur qui va aboyer auprès de l’arbitre pour réclamer un carton, un gardien qui met trois plombes pour frapper un six-mètres… Tous les moyens sont bons pour énerver son adversaire, tant que cela ne dépasse pas les limites”

Quentin Ballue répond non: “Visiblement, Olivier Megel aime jouer salement. Ça le fait même rire. Tricher pour faire expulser un joueur ? Pas de problème pour le kiné du MHSC, qui y voit « un petit jeu » . Bon. Pour certains, la fin justifie les moyens. Rien de surprenant, mais ce n’en est pas moins écœurant. Est-ce qu’il se met un seul instant à la place du joueur adverse, injustement exclu ? Pas du tout. Une fois installé au bord du terrain, ce monsieur a totalement oublié, et de manière délibérée, le sens du mot empathie.”