Der Zakarian: “On est des privilégiés, on ne peut donc pas rien branler”

Michel Der Zakarian est ce matin en entretien dans les colonnes du Midi Libre. Avec le génie arménien, s’il a un jour existé, le temps des Paillotes est sans nul doute révolu. Le travail redevient la priorité et le quotidien de nos Pailladins. La question portait initialement sur la performance des “nouveaux entraîneurs” comme Haise, Still ou Le Bris quand le coach du MHSC est revenu sur son exigence athlétique:

Ils font bien jouer leur équipe, ils ont des résultats. Lens s’appuie sur une équipe très athlétique. Je connais leur façon de travailler, car j’ai eu leur ancien préparateur physique à Reims : Laurent Bessière. C’est une clé importante. Aujourd’hui, on travaille avec du matériel moderne (GPS). En fin de séance, les joueurs qui n’ont pas fait les courses suffisantes, doivent faire un travail supplémentaire sans ballon. Ce n’est pas pour les punir. Et après la séance, il faut bien récupérer, se reposer, faire les soins. Si tu triches, tu pètes.

Le quotidien régional lui demandant alors si c’est pour cette raison qu’il avait mis en place la pesée quotidienne des joueurs:

Quand j’étais joueur, c’était ma hantise. J’avais tendance à prendre du poids. Je me pesais tous les jours. Et quand je prenais du poids, j’allais courir seul. Quand on est sportif de haut niveau, on est bien payé, on est des privilégiés. On ne peut donc pas rien branler. Il faut se donner les moyens, s’investir pour jouer.

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