Geoffrey Dernis : “La charnière centrale, je ne la toucherais pas”

Dans Montpellier Sport Club, avec Bertrand Queneutte aux commandes, Geoffrey Dernis est revenu sur la charnière centrale choisie par Zoumana Camara contre Dunkerque. Même si cela implique une mise à l’écart de Christopher Jullien, selon lui, il faut de la continuité et il en ferait de même au milieu de terrain pour créer des automatismes dans la paire Everson Jr et Théo Chennahi.

“Cela lui a donné raison d’avoir fait cette charnière-là, ils ont été solides. Au-delà de l’aspect terrain, j’ai trouvé qu’ils avaient très bien guidé. On les voyait avec les bras, les doigts, tu sentais qu’ils avaient la faculté à remotiver tout le monde, à replacer. Cela montre les leaders. Les défenseurs sont les mieux placés pour replacer les milieux de terrain, les attaquants et ils ne se sont pas gênés. Pourquoi Christopher Jullien reviendrait alors que la charnière a donné satisfaction ? On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Tu es moins performant, un autre prend ta place, après Zoumana Camara a peut-être d’autres idées. J’ai trouvé cette charnière solide sur le terrain et aussi dans leur comportement.

Au milieu de terrain, il va falloir donner un petit peu de temps à ces joueurs pour se connaître et s’entendre. Ce qui est bien c’est que lorsque tu gagnes, tu peux le travailler. Il ne faut pas changer un joueur à chaque match, tant que cela marche, il faut les laisser pour qu’ils gardent cette affinité, cette cohésion et les repères qu’ils ont tous les deux. Concernant ce match, la charnière centrale, je ne la touche pas et au milieu de terrain, j’essaie de travailler cette relation donc je ne change rien.”