Un possible excès de confiance pour Joris Marveaux

Traditionnel débrief du lundi soir dans 100% Paillade sur France Bleu Hérault où Benjamin Psaume, consultant de l’émission, donnait son avis sur la triste rencontre réalisée par le MHSC face à Brest:

“Avec le match face à Troyes, c’est la moins bonne copie rendue par le MHSC cette saison à La Mosson. C’est dur à analyser car je ne vois pas de vraies explications. On a manqué de tout, techniquement et tactiquement mais aussi dans l’envie et dans les mouvements. Les Brestois, avec leurs deux lignes de 4 très resserrées nous ont fait très mal. L’aspect qui me dérange le plus c’est physiquement, on a manqué de jus et de peps alors qu’on sortait d’une trêve internationale. On avait 15 jours pour faire du frais, pour travailler… Je n’explique pas cette contre-performance. Sans rien enlever aux Brestois qui nous ont bien dérangés. […] Je suis en colère car on avait un coup à jouer, au regard du classement et des autres matchs, il y avait un truc à faire… Ce n’est pas terminé, on fait les montagnes russes depuis un moment mais après ce match, j’ose espérer une réaction à Marseille. Il faut cette série de 2 ou 3 victoires avant d’arriver dans le money time, tout peut arriver très vite, on n’est pas largués mais Brest, les trois points étaient obligatoires.”

Le Champion de France 2012, Joris Marveaux, nouveau consultant pour 100% Paillade, donnait son avis lui aussi sur cette rencontre:

“Très déçu de cette performance. Avant le match, nous étions tous optimistes et on n’a jamais cherché à évoquer ce possible scénario. Je ne sais pas si c’est un excès de confiance mais il a peut-être manqué de concentration sur les 15 jours qui ont suivi la victoire à Bordeaux. Il y avait énormément de signes positifs avant ce match avec des prolongations, des retours de sélection avec des qualifications, les retours attendus de Sakho et Mavididi donc beaucoup de voyants au vert et peut-être même un peu trop vert. A contrario, Brest sortait d’un match catastrophique à Angers, ils sont venus à Montpellier avec une mission en tête et un discours peut-être un peu plus musclé de Der Zakarian. Olivier Dall’Oglio a dit après le match qu’il y avait peut-être une envie de son groupe mais pas totale et pas collective, c’est ce qui a manqué. Dès le premier quart d’heure, on a vu que ça ne pétillait pas comme d’habitude…”