
Le coaching d’Olivier Dall’Oglio
Olivier Dall’Oglio avait décidé de conserver son schéma tactique habituel. Nicolas Cozza a joué à gauche et a plutôt bien géré son repositionnement. Il a essayé d’apporter offensivement ce qui lui a parfois valu d’être un peu haut et de se faire prendre dans le dos ou d’être en retard pour aider ses partenaires. Stephy Mavididi a occupé l’axe alors qu’Elye Wahi a joué sur le côté gauche. Si l’international tricolore U19 a eu du mal à se montrer dangereux, son camarade anglais a été bien plus en vue. Malheureusement, il a été souvent brouillon, et a par deux fois enlevé des occasions pour ses coéquipiers, une pour laquelle Savanier était mieux placé pour frapper et une en fin de match où la passe de Rémy Cabella semblait adressée à Béni Makouana. Balle au pied, il a également eu du mal dans ses un contre un, fonçant souvent tête baissée sur les défenseurs adverses. Léo Leroy avait été choisi pour pallier l’absence de Joris Chotard et il est certainement une des satisfactions de la soirée. Présent dans les duels, il a gratté plusieurs ballons. S’il a parfois semblé tendre lors de ses précédentes apparitions, au Vélodrome, il a montré qu’il était capable d’en imposer au milieu de terrain. Il a également pris ses responsabilités dans les relances, tout en sérénité et application.
Olivier Dall’Oglio a sûrement du le voir de cet œil car il a préféré sortir Jordan Ferri à vingt minutes de la fin, bien moins inspiré que d’habitude, avec notamment ce retard qui provoque le pénalty du deuxième but. Devant, Germain a remplacé Wahi et a pris l’axe, mais n’a réussi qu”à se procurer une petite occasion de la tête. Rémy Cabella, quant à lui, aura besoin de retrouver du rythme avant de le retrouver virevoltant dans ses dribbles mais on sent tout le potentiel qu’on lui connaît dans son jeu de passes. Makouana a pressé et aurait pu être décisif si Mavididi lui en avait laissé l’occasion. Enfin, Junior Sambia a été fidèle à lui même, avec des ballons perdus à répétition, des interceptions ratées dont celle qui amène l’expulsion de Jonas Omlin. Il faudrait le mettre de côté pour de bon.
Le MHSC s’est rendu la rencontre compliquée en encaissant ce but aussi tôt dans la partie. Ils n’ont jamais su trouver la clé pour être dangereux, ont subi les sorties de balle des Marseillais avec un pressing souvent à contre-temps. Le technicien héraultais n’a pas su redresser le navire pour trouver des solutions. Il faut se remettre au travail pour terminer au mieux les sept dernières rencontres de championnat. Sans cela, la fin de saison va être très longue.
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