Le coaching de Dall’Oglio

Le coach montpelliérain a une nouvelle fois dû modifier sa défense centrale par rapport au match de mercredi. Dans l’axe, Matheus Thuler retrouvait sa place de titulaire dans l’axe droit avec Maxime Estève, son contrat professionnel en poche, pour l’épauler dans l’axe gauche. Un choix justifié car ce dernier a été solide, toujours proche de son adversaire direct et ne se jetant jamais dans les duels en un contre un. Une charnière qui n’a duré que vingt-cinq minutes puisque le Brésilien s’est blessé laissant sa place à Nicolas Cozza.

Pour les latéraux, Junior Sambia a retrouvé une place de titulaire dans le couloir droit envoyant Arnaud Souquet sur le banc. Un choix justifié par rapport à la vitesse de pointe de chacun, car face au PSG, pour attaquer et défendre, il faut du coffre. Mihailo Ristic, lui, conservait son poste de latéral gauche en lieu et place de Nicolas Cozza. Le Serbe est fautif sur le deuxième but parisien. S’ils ont été souvent trop haut, en même temps, durant les quinze premières minutes, Olivier Dall’Oglio a su rectifier le tir afin de retrouver un équilibre défensif à la perte du ballon.

Au milieu et devant, c’était du classique. Joris Chotard et Jordan Ferri ont abattu un travail de l’ombre mais très visible hier soir. Jordan Ferri a été remplacé à la soixante-quinzième de jeu par Léo Leroy, qui encore une fois, a montré des qualités techniques dans sa conservation du ballon même sous pression. Florent Mollet et Stephy Mavididi ont respectivement été remplacés par Béni Makouana et Elye Wahi. Si ce choix a pu paraître inattendu car Mavididi était un des seuls à faire des différences sur le côté, Béni Makouana a réalisé une entrée intéressante, provoquant balle au pied Abdou Diallo et réussissant à centrer à plusieurs reprises à l’inverse d’un Florent Mollet qui continue à rentrer au cœur du jeu, parfois sur les plates-bandes de Téji Savanier. Elye Wahi, quant à lui, n’a pas réussi à se mettre en évidence, avec les dix minutes de jeu à sa disposition. À deux minutes de la fin du temps réglementaire, Nicholas Gioacchini a remplacé Joris Chotard, mais n’a rien eu à se mettre sous la dent.

Ce qu’il faut retenir ce soir, c’est le mérite qu’a eu Olivier Dall’Oglio d’aller au Parc des Princes avec ses principes de jeu, mobilisant ses joueurs, qui ont quand même été valeureux ce soir malgré la défaite. On pourra regretter des changements offensifs peut-être un peu tardifs.

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