Une revanche contre le Racing Club Strasbourg 20 ans après

On aurait pu se contenter de rappeler après la victoire face aux Alsaciens que le dernier succès obtenu dans les arrêts de jeu était celui contre Monaco (3-2) en janvier avec la chevauchée de Nicolas Cozza transformée en but décisif par Stephy Mavididi. Mais le match d’avant-trêve avait des similitudes avec un autre datant de la saison 2002-03 face à ce même adversaire strasbourgeois. Non seulement c’était lors de la même journée de Championnat (la 8ème), au mois de septembre donc, et la décision s’était là aussi jouée sur… un penalty dans les arrêts de jeu.

Ce soir-là, il y a 20 ans à 4 jours près, le MHSC en déplacement à La Meinau avait bien cru obtenir un précieux succès en menant 2-1 alors qu’un doublé de Valéry Mézague avait renversé la situation après l’ouverture du score des locaux en première période par Danijel Ljuboja. Mais c’était sans compter sur les 10 dernières minutes, avec dans un premier temps l’égalisation du même Ljuboja, puis une interminable discussion entre l’arbitre Bruno Ruffray et son juge de touche dans le temps additionnel sans que personne n’ait d’abord compris de quoi il était question, aboutissant finalement à un penalty accordé de manière surréaliste aux Strasbourgeois pour un contact de la main sans incidence dans le jeu d’un de nos défenseurs, soi-disant entraperçu par ledit assistant. Et involontaire si tant est qu’il fût existant. Penalty transformé par le capitaine Teddy Bertin pour la victoire finale 3-2 des siens qui ne s’attendaient même pas à une telle décision en leur faveur. Une décision qui avait mis Philippe Sers hors de lui sur le direct, notre commentateur scandalisé n’hésitant pas à qualifier de « honteuse » l’issue de la rencontre en hurlant sur le coup de la colère : « Et c’est Bertin qui s’élance… [BUT] …et qui marque le penalty DE LA VICTOIRE LA PLUS HONTEUSE QUI SOIT !!! »(sic)

Et deux décennies plus tard, c’est donc Téji Savanier qui a offert la victoire aux Pailladins en réussissant également un penalty, là aussi dans les arrêts de jeu, provoqué par les efforts de Valère Germain. Celui-ci absolument indiscutable contrairement à celui raconté plus haut, obtenu sans le faire exprès par les Alsaciens. Le destin fait parfois bien les choses même s’il y a prescription…

La compo de l’époque:
Riou – Moullec (Rouvière), Silvestre (cap.), Carotti, Džodić, Tchato (Michalowski) – V. Mézague, Barbosa – Mansaré, Bamogo, B. Robert (Doumeng). Non utilisés : Viviani, Descamps
Entraîneur : Mézy

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