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TOP: “Quand le MHSC rencontre la FFL”

6 mai 2021

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Fin de saison en roue libre pour le championnat oblige, AllezPaillade s’est tourné du côté de la Fédération Française de Lose pour se remémorer quelques lose légendaires de la Paillade. Surveillez bien le site d’autres surprises estampillées FFL sont au programmes.

1 – 22 août 1998 – Marseille-Montpellier (5-4)

Que dire de nouveau sur ce match ? Tant tout a déjà été écrit, filmé, rediffusé, décrypté, raconté au sujet de cette rencontre. Et si un jour Netflix tombe sur le scénario de la partie, pas impossible qu’ils en fassent une série. Douloureux, ce souvenir l’est forcément. Pourtant, comme toute blessure, avec le temps la douleur s’estompe. On bercerait presque dans la nostalgie. On l’a vu et revu ce match. On connaît par cœur les fameuses anecdotes comme l’échange entre Courbis et Nicollin à la mi-temps, alors on s’attache aux détails comme quand on s’aperçoit que Laurent Blanc embrasse l’écusson de l’OM après son but à la 90′. La rencontre était diffusée dans son intégralité en mai 2020 sur la chaîne l’Équipe, plus de vingt ans après le coup de sifflet final. Et le sera sûrement encore en 2052. Légendaire.

2 – 11 février 2014 – AS Cannes – Montpellier (1-0)

Plus de sept ans plus tard, Rolland Courbis a toujours ce match en travers de la gorge. Il faut dire que ce soir-là, le MHSC nous a sorti la panoplie complète de la FFL. Tout commence par un match XXL au Parc des Princes, avec à la clef une victoire 2-1 en 16es de finales. Un exploit qu’aucun autre club français ne parviendra à réitérer en coupe pendant plus de cinq ans. S’ensuit un tirage à priori plutôt favorable face à Cannes. Un match qui prendra rapidement les contours du traquenard classique en coupe de France. Jusqu’aux prolongations, où le sort semble sourire enfin aux Pailladins. À la 110e minute, l’arbitre siffle un peno suite à une sortie ratée du portier cannois dans pieds de M’Baye Niang. Le joueur prêté par l’AC Milan se saisit du ballon pour se faire justice lui-même. Il prend le gardien à contre-pied. Le ballon roule, lentement, très lentement, vers le poteau. Sortant. La suite appartient à l’Histoire. Cannes marquera à la 119′ pour nous offir l’une de nos plus grosses désillusions en Coupe de France.

3 – 05 août 2010 – Montpellier – Győri ETO (0-1 / 3-4 TAB)

C’est LE match qui a fait rentrer Montpellier dans le Panthéon de la Lose. Le 5 août 2010, l’ogre hongrois du Győri ETO se déplace à la Mosson. Dans la chaleur qui caractérise la capitale de l’Hérault durant la période estivale, la Paillade s’apprête à renouer avec son passé européen près de dix ans après. Le match aller avait mis le MHSC sur de bons rails. Une victoire 1-0 et un but d’anthologie d’Oliv’ Giroud. Dans ce contexte, le retour devait être une simple confirmation. C’est mal connaître les clubs français en coupe d’Europe. Le scénario catastrophe débute à la 39′ minute, sur un long coup franc, Pilibaitis parvient à redresser un ballon qui semblait partenir directement en sortie de but. Jourdren est allé aux fraises. Mapou foire sa retournée sur la ligne. Marveaux est en retard. Babic lui a suivi et marque de la tête. Rebondissement juste avant la mi-temps, Stanisic sort suite à un second carton rouge. L’espoir, moteur essentiel d’un match signé FFL, est de retour. Montpellier pousse, etouffe même son adversaire, mais reste relativement stérile. Au bout de 90 minutes, le score reste figé à 1-0. Place aux prolongations, où Aït-Fana marquera un splendide but valable, mais signalé hors-jeu. FFL toujours. La séance de penaltys reste dans la même lignée : Spahic marque, Souley rate, copie conforme côté Gyor. 1-1, lorsque Estrada prend le cuir. Le Chilien, d’habitude si habile dans l’exercice des coups de pieds arrêtés, se rate un peu. Le ballon tape sous le bras du gardien, rebondit juste devant la ligne avant de s’écraser sur la barre. Après ça le Montpellier Hérault ne peut plus que s’incliner 3-4 à l’issue des penaltys.

4 – 7 mai 2007 – Créteil – Montpellier (1-0)

https://twitter.com/paicmhscc/status/1248985424506298368

C’est avec la peur solidement vissée entre leurs crampons que les Pailladins se déplacent à Créteil en ce début de mai 2007. Les Héraultais sortent d’une gifle reçue à domicile face à Châteauroux (3-1) et disposent de quatre matchs pour échapper au National. Face au 16e de Ligue 2, Montpellier, alors 18e, doit s’imposer. Pour la première de Rolland Courbis sur le banc, le tableau d’affichage semble pourtant bloqué sur 0-0. Jusqu’à la 93e, moment choisi par Bruno Carotti pour inscrire un but venu d’ailleurs … contre son camp. Un corner habilement dévié qui laisse pantoise la défense pailladine. Heureusement, la suite sera un peu moins FFL, avec trois victoires consécutives face au Havre, à Ajaccio et enfin Grenoble qui permettront au MHSC de se maintenir dans l’antichambre de l’élite.

5 – 18 août 2012 – FC Lorient – Montpellier (2-1)

Sur la pelouse du Moustoir, Montpellier étrenne pour la seconde fois de la saison son joli patch “champion de France”. Un statut à faire respecter. Et une nouvelle recrue qu’on croit lancé. Au bout de 36 minutes, Emmanuel Herrera, le Gonzalo Higuaín de l’Hérault, trompe Fabien Audard d’une frappe puissante. Le match est maîtrisé, les trois points en vue. Pourtant rien ne va se passer comme prévu, à la 90′ c’est d’abord Alain Traoré qui trouve la faille. On se dit alors qu’on vit le pire des scénarios : celui du but égalisateur à la 90′. C’était mal connaître Montpellier. Une minute plus tard Aliadière plante à son tour. La Paillade vient d’encaisser deux buts dans les arrêts de jeu. Traumatisant.

6 – 20 avril 2014 – FC Lorient – Montpellier (4-4)

On prend les mêmes et on recommence. En même temps, le FC Lorient dans le ventre mou d’un classement quoi de plus normal ? Replonger dans ce Lorient Montpellier, c’est l’occasion de se remémorer que Remy Cabella était quand même un sacré joueur de foot. Le rush qu’il réalise lors du premier but montpelliérain justifie à lui seul sa sélection pour la coupe du monde 2014. Mais ne nous éparpillons pas, après son ouverture du score, la Paillade se vautre, concède l’égalisation après une sortie ratée de Jourden conduisant à un rouge et penalty. La double peine. 60 minutes à tenir à 10 contre 11. Le match est plié ? C’est mal connaître la Paillade. Niang, Deza (oui, oui, Jean Deza), puis Cabella profitent des erreurs techniques lorientaises pour pousser la marque à 4-1 à dix minutes du terme de la rencontre. Le match est plié ? C’est mal connaître la Paillade. C’est Kevin Monnet-Paquet qui va d’abord redonner (un peu) d’espoir aux Bretons, avant que Vincent Aboubakar crucifie Pionnier après une sortie au point ratée. La situation se tend. Montpellier recule et l’inévitable se produit. Aboubakar réalise un enchaînement de grande classe à la 93′ pour arracher le point du match nul. Montpellier vient d’encaisser trois buts en six minutes. Voilà.

7 – 24 Octobre 2012 – Montpellier – Olympiakos (1-2)

Bon. Déjà, pour se présenter en Ligue des Champions avec Gaëtan Charbonnier titulaire en pointe, il faut avoir une sacré paire de cojones. Surtout quand le successeur d’Oliv’ Giroud trouve la solution à la 49e minute. On se dit alors qu’après une belle prestation face à Arsenal et un match d’hommes à Schalke, Montpellier va être enfin récompensé en Ligue des Champions. Malheureusement le football est cruel, sur un long coup-franc, Mapou se fait piéger. Un montpelliérain est à terre, mais l’arbitre valide l’égalisation de Torosidis. Montpellier pousse mais se fait piéger en contre. Bedimo pris bêtement sur son côte, un centre millimétré pour se diable de Mitroglou et voilà que Montpellier se retrouve à encaisser un but à la 90e. Kostas + pion à la dernière minute : une défaite signé FFL.

8 – 16 février 2000 – Saint-Étienne – Montpellier (5-4)

5-4 épisode 2. Cette fois-ci, la remontée est moins spectaculaire. Certes la Paillade mène 2-0 après 22 minutes, mais le reste du match ressemble plus à une partie de ping-pong, qu’au scénario de Marseille-Montpellier. Après avoir pris le large, le MHSC va se debrouiller pour encaisser quatre pions en l’espace de 20 minutes, dont un de Carotti. Comme un symbole. 4-2, au moment de retourner au vestiaire, le score du tableau d’affichage à de quoi décourager nos Pailladins. Pourtant, ce sont bien les hommes de Michel Mezy qui vont recoller au score, d’abord grâce à Patrice Loko, puis par le biais de Rui Pataca. 4-4. On joue alors l’heure de jeu et la neige commence à tomber sur le chef-lieu de la Loire. De quoi déstabiliser n’importe quel Montpelliérain. Et c’est le pauvre Rudy Riou qui va en pâtir, en s’illustrant d’une belle cagade. 5-4 et un scénario digne d’un jeu vidéo. Ce n’est pas pour rien que Sega était sponsor maillot de St-Étienne.

9 – 28 janvier 2020 – Belfort – Montpellier (0-0 / 5-4)

L’enfer au termes des tirs-aux-buts. Cette rencontre a Belfort avait définitivement tous les ingrédients du match traquenard en coupe et a su parfaitement les faire mijoter pour mettre dans la sauce le MHSC. À commencer par les frappes terminant sur les montants (Delort puis Ferri), rajoutez y des loupés grotesques (Savanier), des frappes frolant le cadres (Ferri, Chotard), pimentez le tout d’un rouge de Rulli à la 93e et vous obtenez une jolie élimination après des penaltys manqués par Le Tallec et Sambia.

10 – 14 avril 1996 – N*mes – Montpellier (1-0)

On ne s’étendra pas sur cette rencontre. On en parle déjà assez du mauvais côté du Vidourle. Mais malheureusement, il n’était pas possible de ne pas la faire dans ce TOP. Le plus bas dans le classement possible évidemment.

Ils auraient pu figurer dans ce top :

11 décembre 2004 – Rhône Vallée – Montpellier (1-0) [8e de finale de coupe de France]