[LOSC 2-1 MHSC] A l’extérieur, l’histoire se répète

C’est un Montpellier survolté qui aurait dû fouler la pelouse du stade Pierre-Mauroy, galvanisé après la victoire 3-0 contre Paris à la Mosson. Si les intentions étaient là, des erreurs défensives et un manque de réalisme ont gâché la soirée. A l’extérieur, les matchs se suivent et se ressemblent. 

Tous les ingrédients étaient presque là. Si Frédéric Hantz a dû composer avec une absence supplémentaire (Vito Hilton, laissé au repos), le groupe qui s’est déplacé à Lille est quasiment un copié-collé de celui qui a pulvérisé Paris la semaine dernière.

En face, des Lillois en forme après deux victoires consécutives, attendaient de pied ferme nos Pailladins. Et là, c’est le drame.

5 minutes et boum

De Préville. Typiquement le genre de joueur qu’on aurait dû récupérer, après la relégation de Reims la saison passée.

On joue la cinquième minute et Lille obtient un corner. Cafouillage dans la surface et le numéro 12 nordiste tire juste sous la barre. Pionnier, impuissant, ne peut que regarder passer la balle.

C’était pourtant équilibré …

La demi-heure qui suit est pourtant encourageante. Les Pailladins ne se laissent pas abattre et mettent leur jeu en place. La possession de balle est surtout montpelliéraine mais les quelques offensives sont contrées. Marveaux dans la surface (au pied et de la tête), Skhiri au-dessus ou le corner obtenu et tiré par Ryad Boudebouz ne permettent pas de revenir au score.

Les lillois peuvent remercier leur gardien, auteur de belles parades sur une frappe enroulée plein axe de Boudebouz à la demi-heure de jeu ou la frappe de Steve Mounié trois minutes plus tard.

… mais ça a mal tourné. 

38ème minute. Après une occasion lilloise par Lopes, qui passera à côté, c’est une combinaison Sliti-Corchia-Sankharé qui enfoncera le clou. Juste avant la mi-temps, l’heure est grave pour Montpellier.

Quelques secondes avant la pause, Morgan Sanson butera encore sur Enyeama après un centre millimétré de Lasne.

Les Pailladins ne s’avouent pas vaincus

Après la pause, Hantz ajustera son système. Deplagne laisse sa place à Camara. Le signal est clair : il faut revenir au score.

Si l’esprit y était, les Montpelliérains vont passer à côté de leurs occasions. Sanson, Boudebouz, Mounié, Camara, auront leurs tentatives mais buteront sur la défense nordiste ou un Enyeama des grands soirs.

On pourra noter un pénalty oublié sur Marveaux à la 62ème après un contact avec Basa dans la surface. Dommage. Mais on a l’habitude.

Entrée de Bérigaud, et but ! 

Nouveau changement offensif à la 76ème et c’est Marveaux qui laisse sa place à Kévin Bérigaud. 5 minutes plus tard, Mounié , oublié par la défense adverse reprend de la tête un centre de William Rémy. La révolte est sonnée.

5 minutes de temps additionnel

On ne lâchera rien mais c’est bien Pionnier qui s’illustrera une fois de plus face à Martin Terrier, à la 90ème. Il nous sauve d’un troisième but et d’une défaite qui serait encore plus amère. Quelques minutes plus tard c’est Congré qui tentera une Zlatannade qui aurait pu être le but du siècle, mais qui ne sera finalement que le symbole de la soirée.

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Une semaine de sursis

Si la situation comptable n’est pas encore catastrophique, elle peut devenir embarrassante la semaine prochaine, en cas de défaite face à Bordeaux. Ce soir, nous sommes 13èmes avec 19 points. 4 points d’écart avec la zone rouge. Mais pour se mettre à l’abri, il faudra compter aussi sur des résultats en dehors de la Mosson. Pour le moment, notre équipe n’aime pas voyager et ça peut devenir problématique.