SMC 2-1 MHSC: Ils sont maudits

Montpellier s’est incliné (2-1) à Caen dans le temps additionnel. Pas franchement géniaux mais au moins combatifs, les Pailladins se sont fait punir dans les ultimes secondes après une partie de billard. La défaite de trop pour Rolland Courbis et une équipe à la dérive? Laurent Nicollin prostré sur son banc de touche au coup de sifflet final le sait bien. La situation ne peut plus perdurer encore pendant plusieurs semaines. Les Héraultais solidaires sont toujours aussi affligeant sur le plan technique et amorphe dans la surface de réparation adverse.

Montpellier n’a même pas de la chance. Les Pailladins ont pensé tenir ce petit point du nul qui aurait amené un peu d’oxygène. Mais les Normands beaucoup plus inspirés et offensifs ont raflé la mise à la dernière seconde. Une frappe de Delort, le ballon rebondit sur le poteau et Jeff Louis à l’affut plus prompt qu’Hilton pousse le ballon dans le but vide. Une action qui fait mal mais qui renvoie à un mois et demi de galère.

Le MHSC a une formation niveau Ligue 2. Et les Pailladins n’avaient ce soir les armes que pour viser le match nul. L’égalisation de Martin sur penalty était déjà un petit miracle car Dabo joue bien le coup et les Héraultais sont toujours aussi amorphes dans les 30 mètres adverses. Yatabaré comme ses prédécesseurs passant sa soirée à attendre les ballons que des pseudos joueurs techniques comme Boudebouz n’arrivent pas à  transmettre.

Et que dire de Deplagne, spectateur sur le premier but, ou de Ligali qui ne sort plus et fait n’importe quoi pour se faire remarquer. Amis Pailladins, vous pouvez vous faire du mauvais sang. L’entraîneur qui a toujours eu un peu de chance est noir comme un corbeau. Courbis n’arrive plus à rien avec un groupe amoindri énormément par rapport à l’an passé. Et si Louis Nicollin attend encore pendant un mois que son entraîneur rende son tablier, Montpellier  sera lanterne rouge et battra tous les records de nullité.

Huit matchs sans la moindre victoire sur deux saisons. Un recrutement raté. Des cadres blessés ou non remplacés. Des choix tactiques catastrophiques. Un centre de formation qui ne sort plus aucun joueur. Des dirigeants qui ne sont pas foutus de se mettre autour d’une table pour prendre des décisions saines. Le club fonce droit en Ligue 2. Et ce sont les supporters, les vrais qui vont trinquer. En attendant, Monaco, notre bête noire pointe son nez jeudi à la Mosson. La spirale infernale n’est pas partie pour s’arrêter. Aux pires heures de la descente de 2004 et du retour de Nouzaret.

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