Offensivement c’est quand même…

Moyen, moyennasse. Difficile de trouver l’adjectif pour qualifier notre prestation offensivement ce soir. Si nous revenons au coup d’envoi, Sio et Ikoné ont été alignés d’entrée et le dernier n’a rien fait de bon ou presque. Retombant dans la caricature de lui-même: le joueur tellement technique, qu’il en oublie l’essence du football, le geste juste, la passe propre, et surtout d’aller vers le but. Sio a été pendant 94 minutes d’une crasse maladresse. Ratant à peu près tout, étant très difficile à trouver, tentant sa chance à quelques reprises sans jamais trouver le cadre ou inquiéter Lafont. Jusqu’à ce but, qu’on pourrait définir par un but chanceux ou chatteux, mais qu’on aimerait tous marquer dans nos rêves, parce que marquer un but qui scelle une victoire et qui intervient juste avant le coup de sifflet final, c’est vraiment la classe. Un but qui finalement récompense l’abnégation de l’attaquant de pointe, qui a vécu une soirée difficile mais qui en poussant le ballon à 15 cm des buts vides devient le héros du jour.

Et si Roussillon a été encore notre meilleur attaquant ce soir, que dire de la rentrée d’Isaac Mbenza qui a à peu près tout raté lui aussi. On repense évidemment et ce nouveau caviar de Roussillon et ce duel perdu face à Lafont bien sorti à son encontre.

A noter aussi dans l’animation offensive, les tentatives lointaines de Sambia qui a mis à contribution le gardien toulousain ou les raids côté droit d’Aguilar. Mukiele remplaçant de Congré, auteur d’une passe décisive sur son centre fort à ras de terre.

Sessegnon, rentré en jeu, s’est surtout signalé par ses frappes dans les nuages. Pourtant en excellente position et logiquement un peu plus technique que Mbenza, le Béninois a lui aussi était feuillophage. (Adorant manger la feuille)