Sessegnon, une énigme s’en est allée

On ne dira pas qu’il laissera une trace indélébile dans le coeur des supporters. Arrivé à l’arrache à l’automne 2016, Stéphane Sessegnon s’en va et laissera l’image d’un joueur irrégulier que ce soit au niveau des performances que de l’attitude. Ses problèmes fiscaux pesant au final assez lourd dans la balance puisqu’il avait déjà des envies d’ailleurs cet été. Disparaissant du groupe pro pendant deux semaines en août, Sessegnon cherchait déjà une porte de sortie. Der Zak l’écartant au final officiellement pour des raisons physiques. Le Béninois marquera quand même deux buts importants. Le premier à Caen au printemps 2017, en ouvrant la marque lors d’une rencontre capitale pour le maintien. Le second, le plus beau pour un Pailladin cette saison, une frappe magistrale contre Nice de presque 30 mètres. Une frappe décochée avec beaucoup de puissance, qui finit dans la lucarne de Cardinale complètement battu.

Sessegnon comme beaucoup de joueurs l’an passé choisissait ses rencontres. Brillant contre les gros ou quand l’équipe avait la corde au cou. Transparent le restant du temps. Cette saison, Der Zak avait tenté de le relancer en soutien de l’attaquant de pointe contre Strasbourg. Un échec et une erreur déjà commise par Gasset en début d’année civile. En position plus reculée, plus au coeur du jeu, il a quand même été quelques fois, un bon chef d’orchestre à la technique reconnue. Mais un bilan au final assez mitigé pour un joueur qui aurait pu avoir définitivement les clés de l’équipe après le départ de Boudebouz à Séville.

Un joueur énigmatique beaucoup plus concerné la majorité du temps, par la recherche d’un nouveau port d’attache moins exigeant fiscalement parlant. Un joueur qui aurait pu faire largement mieux.