Le projet de nouveau stade se précise

Certaines interrogations se lèvent peu à peu concernant le projet de nouveau stade. La Gazette a fait le point ce jeudi sur ce qui semble être acté et les questions en suspens. Le “comité de réflexion” (Philippe Saurel et Christian Fina, Yves Nurit, de la direction de l’urbanisme, Christophe Pérez, de la Serm, Laurent Nicollin, président du MHSC, des responsables du futur stade de Nantes etc.) avance donc à petits pas.

Du côté de ce qui apparaît tranché, le nouveau stade servira évidemment au football mais il y a trop souvent une tendance à oublier tous les autres aspects du projet qui dépassent le seul club du MHSC. Ainsi, le stade devrait comprendre 35 000 places, soit un peu plus que l’actuel stade de la Mosson, c’est le minimum pour pouvoir prétendre accueillir des matchs internationaux. Celui-ci se nommera “Louis-Nicollin” et devrait coûter environ 160 millions d’euros. Concernant le lieu, l’enceinte se situera dans le futur quartier Cambacérès, à proximité de la gare Sud-de-France. Un complexe sera construit et comprendra un palais des sports pour le hand, des restaurants ou encore des hôtels. Selon Philippe Saurel, cité dans La Gazette, “le stade, équipé de certains gradins rétractables, pourra également accueillir des concerts et des spectacles de grande ampleur”.

Pour le financement, c’est de ce côté que les choses sont encore à définir. Philippe Saurel souhaite que “la Métropole de Montpellier garde la main sur ce projet, contrairement au Yellow Park de Nantes entièrement confié au privé”. Sur ce point la ligne a toujours été celle que la puissance publique garde la main sur le privé. Une piste évoquée est celle de la création d’une Société d’économie mixte à opération unique (Semop), nouveau type de coopération publique-privée possible depuis le 1er juillet.

Alors quels acteurs privés pour s’engager sur le projet ? D’après La Gazette, Laurent Nicollin pourrait s’engager à hauteur de 20 millions d’euros (rumeur). La société Partouche pourrait également participer à hauteur de 20 millions d’euros avec le naming. Mais pour l’instant nous n’en savons pas plus, d’autres acteurs privés peuvent s’engager et autres collectivités comme la Caisse des dépôts. Cité par le journal hebdomadaire, Philippe Saurel affirme : “Nous allons créer un nouveau modèle ! Un modèle qui n’existe pas encore, qui n’a encore été utilisé pour aucun projet en France !” Pourquoi pas…

Dans la semaine a aussi été évoquée l’idée d’une tribune “debout”, c’est à dire sans place assise et donc sans siège. Une idée avancée pour les groupes de supporters dont certains membres confirment que les sièges ne leurs sont pas utiles et peuvent même parfois être dangereux dans l’animation des tribunes.