Ayanda Sishuba, entre promesses et frustrations

Face à Rodez, Ayanda Sishuba a enchaîné une quatrième entrée en jeu. Débarqué dans l’Hérault blessé, le polyvalent élément offensif prêté par le Stade Rennais grappille ainsi du temps de jeu. D’abord prometteur lors du succès sur l’ASNL, le belgo-sud-africain a affiché plus de limites ensuite à Clermont ou contre les Ruthénois en toute fin de match.

Il est difficile de juger les premières prestations d’Ayanda Sishuba sous le maillot Pailladin. Recruté en toute fin de mercato par le MHSC, l’international u19 Belge est arrivé blessé, et a du patienter avant de revêtir la tunique Pailladine. Entrée en toute fin de rencontre à Dunkerque, l’ancien lensois n’avait pas vraiment eu l’occasion de se mettre en valeur. Face à Nancy ensuite, avec une vingtaine de minutes à disputer, il avait pu laisser entrevoir son talent.

Lancé à Clermont pour forcer le verrou Auvergnat, Ayanda Sishuba avait alors montré quelques défauts. S’empêtrant dans la solution individuelle, il n’avait pas su faire pencher la rencontre du bon côté, se rendant même coupable d’une piteuse simulation pour laquelle il récoltait un carton jaune assez ridicule. Face à Rodez, avec moins de temps de jeu, il a aussi réussi à frustrer son monde en gâchant un mouvement collectif en tentant d’aller débloquer son compteur quand la passe en retrait semblait plus pertinente.

Pour autant, et en dépit du caractère négatif de ce premier bilan s’il en est, Ayanda Sishuba gagnerait à être revu sur le pré. Doté de qualités techniques indéniables, le joueur prêté par le Stade Rennais s’est enfermé dans les mauvais choix par, sans doute, l’envie de bien faire. Promis à un bel avenir, Sishuba doit grandir à Montpellier, lui qui arrive tardivement et dans un secteur désormais hautement concurrentiel. Flanqué d’un profil unique, il aura sans doute encore l’occasion de prouver sa valeur. Et de faire pencher la balance en sa faveur.