Après Rodez, parlons tactique!

Une nouvelle fois la rencontre amicale des Pailladins fut riche d’enseignements tactiques. Plus en place, mais toujours perfectibles, notamment sur les phases offensives bien trop rares, nos joueurs poursuivent le travail.

En première période, ODO a remis en place ce mouvement tactique consistant à passer à 3 derrière à la récupération de la balle. Cette fois, c’est Joris Chotard qui s’y est collé, aux côtés de Matheus Thuler et Redouane Hal Hal, avec plus ou moins de rigueur tactique et plus ou moins de réussite à la relance. Il a parfois alterné avec un Jordan Ferri plus inspiré pendant que Florent Mollet restait bien haut sur le terrain. Ce fut malgré tout bien plus maîtrisé que face à Sète, les Pailladins ne concédant qu’un seul tir cadré.

Toutefois, ce ne fut guère mieux d’un point de vue offensif, les Ruthénois contenant tant bien que mal les assauts héraultais. Malgré un surnombre évident induit par la tactique, il aura fallu attendre une inspiration d’Andy Delort pour lancer son jeune coéquipier Elye Wahi seul dans la surface. Lequel a fait mouche au terme d’une mi-temps plutôt banale. Derrière lui, Arnaud Souquet s’est de nouveau montré en difficulté. Stephy Mavididi a été remuant de l’autre côté, bien épaulé par un Nicolas Cozza volontaire et plus appliqué qu’il y a quelques jours.

Lors du deuxième acte, Dall’Oglio avait concocté un 4-2-3-1 inédit, avec une composition assez expérimentale où Junior Sambia, promu capitaine, faisait figure d’ancien. Un schéma s’apparentant parfois à un 4-4-1-1 tant Sacha Delaye évoluait proche de Yanis Guermouche et les ailiers bien bas pour contenir les offensives adverses. Mattéo Loubatières d’un côté, Béni Makouana de l’autre, se sont montrés impliqués mais peu dangereux. Junior Sambia et surtout Léo Leroy se montrent à leur aise au milieu. Derrière c’était à nouveau de l’inédit. Les latéraux Thibaut Vargas et Thibault Tamas n’ont pas grand chose à se reprocher si ce n’est de ne pas avoir suffisamment porté le danger. Du déchet technique également dans la relance ou le dernier geste. Dans l’axe, Mathias Suarez et Maxime Estève se sont parfois fait peur mais se sont montrés solides. L’Uruguayen a même sauvé les siens par deux fois d’un tacle rageur. Auteur d’une faute intelligente en toute fin de match, il a montré un visage bien plus séduisant que face à Sète où il semblait perdu. À sa décharge, il a cette fois joué axe droit.

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