Le match de l’angoisse

Après une nouvelle trêve forcée après l’élimination en coupe de France, les Pailladins ont vécu quinze jours mouvementés avec le départ de Jonas Omlin et l’affaire du repas, laissant de coté Romain Pitau. Malgré tout, ce match face à Auxerre est très important pour s’éloigner d’un adversaire direct et prendre de l’air au classement.

On le sait, le MHSC joue avec le feu depuis plus d’un an avec des résultats dignes d’une descente annoncée, encore plus lors d’une saison avec quatre descentes. Une nouvelle fois, il va falloir sortir le bleu de chauffe à l’Abbé Deschamps. Sans Elye Wahi, Wahbi Khazri, Kiki Kouyaté, tous les trois suspendus et Jordan Ferri malade, Romain Pitau va devoir se réinventer pour gagner, enfin. Valère Germain, intéressant face à Nantes devrait occuper le front de l’attaque. Arnaud Nordin et Stephy Mavididi auront la tâche de mettre à mal les latéraux auxerrois. C’est au milieu qu’il faudra regarder les choix. Trois joueurs pour deux places. Joris Chotard, Khalil Fayad ou Léo Leroy ? Le jeune Pailladin semble avoir un temps de retard sur les deux autres mais depuis quinze jours, de l’eau a coulé sous les ponts. Défensivement, Benjamin Lecomte aura pour mission de secouer le cocotier afin de faire en sorte que ses défenseurs soient efficaces et gagnent les duels de la première à la quatre-vingt-quinzième minute. Quelle charnière ? Qui au poste de latéral droit ? Des réponses que nous aurons demain vers quatorze heures quinze.

Côté auxerrois, le bilan n’est guère plus reluisant. Cinq défaites d’affilée en championnat dont une sévère à domicile face au TFC. Les hommes de Christophe Pélissier ont néanmoins le mérite d’être toujours qualifiés en coupe de France. Pire défense et pire attaque de Ligue 1, comme Nice et Nantes avant eux et que le MHSC à réussi à relancer à notre plus grand désarroi. Ne soyons pas des oiseaux de mauvais augure mais il y a toujours ce dicton qui dit ‘jamais deux sans trois’ alors gage au Montpellier Hérault de vaincre le signe indien.

Pour ne pas se tordre les boyaux et sortir une nouvelle fois avec un coup sur la tête en fin de week-end, la Paillade doit engranger des points pour sortir de ce bourbier. Les trois bien sûr face à un concurrent direct. Sinon, la zone rouge sera très proche voire inéluctable et l’adversaire bourguignon sera revenu à un point. Nous ne voulons pas cela. La Paillade est notre fierté, gagnez !

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