Andy Delort: “Les supporters apprécient mon côté guerrier”

Toujours dans Le Parisien, Andy Delort a pu s’exprimer ce qui le rend si original dans un univers professionnel se voulant de plus en plus monotone:

“S’il faut dire quelque chose, je le dis. Peu importe mon interlocuteur C’est ça le football à mes yeux. À la mi-temps ou à la fin d’un match, par exemple, on sait par avance ce que la plupart des joueurs vont dire. Des phrases comme : « l’important c’est les trois points » reviennent chaque semaine ou presque. Ça me gêne. C’est trop robotisé. On a le sentiment d’avoir parfois affaire à des gars programmés. J’ai envie de leur dire : « Lâchez-vous. Exprimez-vous. » Les gens qui n’ont pas peur de dire les choses, c’est ce qui manque un peu.”

Une manière d’être qui se traduit également par un investissement démesuré lorsqu’il foule la pelouse:

“Les supporters apprécient mon côté guerrier. Si je n’avais pas été habité par cette hargne, peut-être que je n’en serais pas là. J’ai peut-être cette image de mauvais garçon auprès de ceux qui ne me connaissent pas. Je ne leur en veux pas. Je ne prétends pas être un ange, mais je prouve sur le terrain, et en dehors, que je suis un bon gars. Vous savez, il m’arrive même, quand je suis seul, de pleurer devant un film. J’ai récemment été particulièrement ému par la « rage au ventre”

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