Laurent Nicollin et sa place sur le banc

Dans la continuité des dernières brèves proposées autour de l’élection de Laurent Nicollin comme meilleur dirigeant de l’année 2018, Hervé Alicarte, ancien défenseur Pailladin, lui a demandé pourquoi il assistait aux rencontres depuis le banc de touche :

“Parce que si je suis dans les tribunes, je discute avec des gens et c’est compliqué. J’aime être avec mon staff, mes joueurs. Pour moi, ça ne coulerait pas de source de ne pas être avec eux. C’est vrai que je ne sers à rien sur le banc, mais j’ai besoin d’être avec eux dans le vestiaire, de ressentir les choses. Je prolonge ce moment-là sur le banc. Avant les matchs, beaucoup de présidents me disent : “tu viens à côté de moi dans la tribune ?”. Je réponds souvent oui, et au dernier moment, je file sur le banc (rires)! Je n’arrive pas à ne pas le faire. Peut-être qu’un jour je serai plus détaché, mais, pour l’instant, c’est un vrai besoin. Si je n’y suis pas, j’ai l’impression de ne pas vivre le match comme je le devrais. Dans le vestiaire, je cherche le regard des joueurs, si j’estime qu’il faut intervenir, je dis un mot. Je sens l’humeur et ce qu’il faut faire pour booster ou non. Mais le coach le fait très bien. Si je ne suis pas là, ils vont être choqués. Si, un jour, on prend un entraineur étranger, il faudra qu’il sache qu’il aura Laurent Nicollin à côté de lui.”