Le MHSC un modèle pour Toulouse?

C’est vraiment pompeux de le penser. Mais, si on écoute l’interview de Daniel Congré et de Jano Résseguié sur le site des Violets, on se rend compte que Montpellier en comparaison avec le Téfécé, est un oasis, un havre de paix où il fait bon vivre et bien jouer au football. Les deux clubs voisins de 200 km, ont eu au cours des 15 dernières années des trajectoires complètement différentes. D’un côté le Téfécé a connu son apogée avec une participation au tour préliminaire de la Ligue des Champions contre Liverpool en 2007. La gouvernance Sadran apportait alors de la modernité alors que Montpellier croupissait en Ligue 2 et frôlait le National. Mais depuis la remontée en Ligue 1 du MHSC en 2009, les courbes se sont inversées. Sans évoquer le titre de 2012 qui reste une incroyable exception, Montpellier évoque désormais la stabilité. Alors que Toulouse s’est enfoncé année après année dans des situations sportives de plus en plus compliquées. Avec une descente au final assez logique, le miracle Dupraz de 2016 ne pouvant pas se reproduire éternellement. Et des supporters totalement opposés à leurs dirigeants.

Sadran a depuis revendu son club et c’est une nouvelle ère qui va débuter l’an prochain. 2020 marque les débuts de la présidence Comolli. Montpellier ne doit surtout pas s’endormir sportivement sur ses lauriers pour continuer à figurer dans le top 10 et si possible le virage du Stade Louis Nicollin doit être abordé avec efficacité et sérénité. Le nouveau stade qui sera on l’espère l’élément fondateur de la décennie 2020.