Ne rien regretter, pas comme en 2013
Montpellier n’a pas le palmarès du PSG, qualifié hier à Rennes (3-2), pour se permettre de galvauder une demi-finale de Coupe de la Ligue (ou de n’importe quelle compétition). Pourtant l’histoire récente du club (post-titre) montre que le MHSC a raté deux occasions en or de briller. Le Trophée des Champions perdu aux penaltys, à New York, contre Lyon alors que les Pailladins avaient toutes les cartes en main pour s’imposer. Une défaite qui avait d’ailleurs marqué la fin de l’état de grâce post-titre avec une première gueulante de Louis Nicollin qui avait reproché le manque d’engagement et de sérieux de ses joueurs.
Et puis en 2013, cette demi-finale perdue à Rennes (2-0) en tout anonymat. Parce que les Pailladins sont totalement passés à côté, n’ont jamais pesé dans une rencontre pourtant à leur portée. Deux buts encaissés, rapidement à l’entame de chaque période, et un match qui ne laisse d’ailleurs aujourd’hui quasiment aucun souvenir dans la mémoire collective. Une compétition qui aurait pu être le dernier fait d’armes de René Girard, et qui se solde par une défaite assez pitoyable en Bretagne.
Alors, ce soir, il ne faut rien regretter. Il faut jouer, être à 120% pendant 90 minutes pour espérer créer un exploit. Faire fi des statistiques, des pronostics pour décrocher une place en finale qui serait déjà une belle récompense pour la première saison de Michel Der Zakarian. Une place en finale qui démontrerait la qualité de notre saison et qui pourrait d’ailleurs nous donner encore plus d’ambitions.
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