Les remplaçants peuvent-ils encore se sentir concernés ?

C’est une question que l’on peut se poser. Cela fait plusieurs semaines pour ne pas dire mois qu’un joueur comme Petar Skuletic, se fait « descendre » à juste titre pour son investissement sur le terrain. Ce fût également le cas pour Junior Sambia durant toute la saison écoulée. Alors que l’un comme l’autre avaient été auteurs de premiers pas encourageants sous nos couleurs, ils se sont éteints petit à petit, dégageant même de la nonchalance. Ce fût également le cas pour Nicolas Cozza en fin de saison dernière, où après plusieurs titularisations, il avait disparu du pré avant de réapparaitre avec des prestations très mitigées. C’est leur point commun, trop peu de sollicitations pour, peut-être, se sentir concernés comme un membre à part entier du 11 Pailladin.

Cette saison, nous pouvons penser à Mihailo Ristic, auteur d’une bonne préparation et d’un début de saison encourageant, sans oublier qu’à Strasbourg, il n’avait pas non plus été le moins bons des seconds couteaux. Junior Sambia, de nouveau, qui un temps annoncé en Espagne, a réintégré l’équipe fanion du MHSC et a réalisé une excellente performance face à Monaco. Aujourd’hui, comment expliquer à ces deux joueurs, alors que Souquet et Oyongo finissaient sur les rotules et n’apportaient plus rien offensivement, que Michel Der Zakarian n’ait procédé qu’à 2 de ses 3 changements ? Comment garder ces joueurs motivés pour le jour où ils devront dépanner quand on ne leur offre même pas 15 minutes de temps de jeu ? Il est facile de pointer du doigt le manque de profondeur du banc quand on ne l’utilise quasiment jamais…

Mercredi, face à Nancy, ils seront très certainement alignés dès le coup d’envoi, au milieu d’autres « coiffeurs » et nous attendrons d’eux une « top » performance. Cette exigence des supporters sera-t-elle réellement fondée ? Quand le rythme de ces joueurs ne dépend que des entrainements la semaine ? Pas certain.