Arnaud Souquet et le rêve américain: « Montpellier n’a pas tenté de me bloquer »

L’introduction de son entretien est claire, courtisé par des clubs européens, en optant pour Chicago Fire cet hiver, Arnaud Souquet faisait le choix d’une expérience de vie. Auprès de L’Equipe, l’ancien latéral Pailladin évoque ce mouvement unique:

« On a traité la piste américaine avec attention parce que j’ai toujours eu envie d’y aller. Montpellier n’a pas tenté de me bloquer et compris que ce n’était pas un simple changement de club, mais aussi de vie. Si on kiffe à fond, peut-être qu’on restera plus tard. Alors avant de venir, j’ai demandé à ce que les démarches pour obtenir la green card fassent partie du deal, pour leur faire comprendre que je n’étais pas venu en vacances. C’est plus que du football, c’est une vraie belle opportunité. Même si j’espère que ce ne sera pas mon dernier contrat, loin de là. »

Il met en avant les premiers vrais réels changements qu’il a pu constater avec ses évolutions passées: « Nos installations sont incroyables. On a beaucoup plus d’équipements qu’en Europe. C’est la partie très américaine, avec un staff plus développé. Ce n’est pas de la démesure, ils se donnent les moyens d’être performants. S’il faut du monde et du matériel, ils mettent l’argent. Mais comme tout est à disposition, ils attendent des résultats. Ils ont aussi un rapport à l’argent très ouvert. Si tu en gagnes ici, tout le monde va te féliciter. En France, on te pointera plus du doigt. Ce n’est pas la même mentalité. »

Et si ces derniers mois, il n’a pas été rare, dans les vestiaires de Grammont, de voir pointer l’attitude de certains joueurs dans l’aspect extra-sportif, il semble que la responsabilisation de chacun soit le modèle suivant aux Etats-Unis:

« Pour kiffer l’expérience à fond et pouvoir rester, il faut être performant. C’est une autre approche, basée sur les stats. Ils te responsabilisent. Ici tu manges ce que tu veux : des faritas avant un match, des snacks et même un hamburger à 4h du mat’. Tout est possible ! »