Pierre-Olivier Murat (RAF): « Pas un club de ploucs comme Rodez qui met la pression sur la Ligue 2 »

C’est probablement l’image de ce multiplexe endiablé de Ligue 2. Tout le monde le sait, suite à l’altercation d’un supporter bordelais à l’égard du buteur ruthénois, Lucas Buades, la rencontre entre les Girondins et Rodez n’a jamais repris. La commission de la Ligue se réunira demain pour statuer sur le sort des deux équipes. Au micro de l’After Foot, c’est Pierre-Olivier Murat, président du RAF, qui réagissait sur la situation:

« Notre joueur était relativement choqué et notre médecin a voulu l’évacuer sur l’hôpital. Je suis un Président comme Laulau Nicollin, je suis sur le banc de touche donc de là où j’étais, j’ai juste vu une ou plusieurs personnes descendues sur le terrain. On était dans un stade magnifique avec 42 000 personnes et une personne est venue gâcher la fête. […] (Avez-vous demandé à arrêter le match ?) Nous, on était dans notre vestiaire, en short et en crampons, on était en éveil. La décision est prise par les arbitres et la direction des compétitions de la LFP. Nos joueurs n’étaient pas sous la douche. La pression ? Je ne pouvais pas la mettre car je ne suis même pas rentré dans le vestiaire des arbitres, ni des délégués. Tout le monde est resté dans le vestiaire. On était comme tout le monde, on attendait de connaître la décision. Ce n’est pas un petit club de ploucs comme Rodez qui met la pression sur la Ligue 2 (rires). […] La décision finale ? Sur le terrain, on menait 1 à 0, on avait fait une bonne entame. Rejouer ou reprendre le match ? Cela fait 20 ans que je suis Président, je n’ai jamais vu un match se rejouer alors que la dernière journée a été disputée. Si je ne l’ai jamais vu, c’est que dans les règlements, ce n’est pas possible. Dans tous les cas, je me rangerai derrière l’avis de la LFP. »