Téji Savanier x Arabie Saoudite, le football a gagné

Évidemment, il conviendrait d’attendre la clôture officielle du mercato pour jubiler. Mais devant les derniers bruits de couloirs autour de Téji Savanier et devant les dernières paroles de Laurent Nicollin sur le sujet, le maestro pailladin restera bel et bien pailladin.

Pourtant, comme souvent, Téji Savanier a été convoité. Une nouvelle fois, c’est l’Arabie Saoudite qui est venue toquer à la porte du MHSC à propos du meneur de jeu. Fin de non-recevoir pour les agitateurs principaux de ce mercato estival et la douce impression que le football a gagné dans l’Hérault, et que le romantisme n’est pas mort.

Téji Savanier à Montpellier, ce n’est évidemment pas Francesco Totti à l’AS Roma, mais on n’en est pas loin. Car si le prodige de la cité Gély a dû emprunter des chemins de traverse, il n’a toujours eu d’yeux que pour La Mosson. Au point d’éconduire l’immense Milan AC à l’été 2019, pour retrouver son club formateur. Courtisé ensuite par l’OL, ou plus ardemment par l’OGC Nice, Savanier a fait le choix de prolonger l’idylle dans l’Hérault l’été dernier, écartant également les États-Unis.

Bien entendu, l’attachement du joueur pour son quartier, au-delà du club, compte pour beaucoup. Lui, qui a acquis une maison sur Lattes, ne parvient toujours pas à déménager de la cité Gely. Comment ainsi le voir à Los Angeles, à Riyad ou n’importe où ailleurs qu’à Montpellier ? Mais surtout, si l’on choisit de croire les dires du président, le MHSC ne veut pas vendre son joyau, Laurent Nicollin se déclarant tout bonnement sourd face aux sollications concernant son meneur de jeu.

À l’heure ou tout le monde semble vendable, un club peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Ce club, c’est celui de Téji Savanier, c’est le mien, le vôtre, le nôtre. Ce club, c’est le MHSC bordel.