Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

C’est un adage qui plait sur AllezPaillade. Ferri y avait eu droit, comme Téji Savanier récemment. Cette fois, ce n’est pas pour ce dernier qu’il s’adresse, pourtant absent lors de cette opposition face à l’AS Monaco, mais pour Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur des Pailladins. N’importe qui aurait pensé que l’absence d’un coach pour Covid soit une bonne nouvelle (il n’est évidemment pas question de l’aspect médical et des risques encourus) tant que son effectif n’était pas impacté et pourtant, en une semaine, du côté du MHSC, nous avons prouvé que l’Alésien, arrivé cet été du côté de Grammont, était un atout majeur de notre équipe.

15 minutes, c’est le temps que nos joueurs ont combattu lors de la sortie à Strasbourg et de la réception de Troyes. Pour le reste, nous ne parlerons pas de néant mais d’un manque d’envie face au club de l’Aube et d’une ultra-domination pour le club alsacien. Pour son retour sur le banc héraultais, Olivier Dall’Oglio devait composer sans son maître à jouer et n’a pas hésité à changer son système préférentiel pour aller chercher les trois points face à un club européen. Et sur le terrain, le visage de notre club fétiche était transformé. Au plus près de ses troupes, nous l’avons vu durant toute la partie haranguer ses joueurs, les uns après les autres, et multiplier les consignes pour les mener vers cette victoire. Et c’est en véritables guerriers qu’ils se sont transformés après l’égalisation de Monaco pour repartir à l’assaut et aller chercher les trois points pour la plus grand joie du petit peuple orange et bleu.

Olivier Dall’Oglio, en plus d’un fin stratège, est un guide. Et plus qu’un guide, c’est d’un magicien dont nous aurons besoin samedi prochain au Vélodrome pour composer un onze privé de nombreux titulaires. Avec ODO, qui a dit que c’était impossible ?