Premières impressions variables pour les recrues

Cette trêve internationale est l’occasion de s’arrêter sur le début de saison de nos recrues. Léo Leroy, Matheus Thuler, Mamadou Sakho, Valère Germain et Nicholas Gioacchini sont venus garnir l’effectif resserré d’Olivier Dall’Oglio cet été. Chacun a étrenné le maillot orange et bleu, pour des fortunes diverses.

Léo Leroy fut la première recrue officialisée. Auteur d’une bonne préparation, l’ancien Castelroussin débarqué libre dans l’Hérault fait face à une énorme concurrence au milieu de terrain avec notamment un Joris Chotard retrouvé aux côtés d’un Jordan Ferri régulier et un Téji Savanier auteur d’un début de saison magistral. Une petite titularisation, peu convaincante, face à Bordeaux qui laisse présager une saison dans l’ombre des titulaires pour le fils de. À moins que le milieu, axial mais polyvalent, ne se montre plus tranchant lors de ses entrées en jeu trop neutres pour l’heure, en dépit d’une volonté certaine.

Matheus Thuler a été officialisé après Leroy mais son transfert était dans les cartons depuis belle lurette. Appelé d’abord à s’adapter à l’Europe, le Brésilien a dû démarrer la saison dans la peau d’un titulaire face à la blessure longue durée de Pedro Mendes. Auteur de débuts timides, l’ancien de Flamengo s’est montré tantôt solide, tantôt fébrile. Blessé au Parc, l’éclosion de Maxime Estève, avec qui il formait une association prometteuse, pourrait finalement le reléguer dans la hiérarchie des défenseurs centraux.

Le dossier Mamadou Sakho a duré un bon moment, mais l’international français a bel et bien rejoint La Paillade, libre après une expérience outre-Manche émaillée de blessures entre Liverpool et Crystal Palace. Si ODO a demandé et demande encore de la patience, la montée en puissance de l’ancien Parisien est d’ores et déjà visible. Et s’il a déjà manqué 3 matchs sur blessure, dont son retour au Parc des Princes, Sakho semble toutefois paré à disputer la saison dans un rôle de taulier, notamment aux côtés du prometteur Maxime Estève avec lequel il forme certainement la charnière la plus atypique du championnat : deux gauchers, mesurant 1,87m et 1,92m et 12 ans d’écart.

Valère Germain arrive également libre après un passage compliqué à Marseille, notamment sur la fin. Rarement utilisé à bon escient, l’ancien Monégasque semble revivre ici où il est le titulaire au poste d’attaquant axial. Pas impressionné par l’héritage lourd de Gaëtan Laborde et l’autre, tous deux partis cet été, Germain n’a pas hésité à récupérer le maudit numéro 9 pour faire parler la poudre sous ses nouvelles couleurs. Déjà auteur de 3 buts et 1 passe décisive en 5 matchs, l’ancien Aiglon semble former un duo séduisant avec Téji Savanier, lequel ne tarit pas d’éloges concernant l’avant-centre qu’il recherche le plus souvent sur le terrain.

Nicholas Gioacchini est quant à lui arrivé au buzzer, sa signature officialisée même après la clôture officielle du mercato estival. En prêt en provenance de Caen, en L2, l’international américain arrive plein d’ambition. Joueur d’axe mais polyvalent et percutant, il semble aujourd’hui ne représenter qu’une solution de remplacement sur une aile pour l’entraîneur pailladin. Jamais titularisé en dépit de plutôt bonnes rentrées, Gioacchini a toutefois toujours participé aux matchs depuis son arrivée. Passeur décisif pour Savanier à Troyes, nous aurons sûrement l’occasion de reparler de lui au cours de la saison.

Et vous, quel premier bilan tirez-vous de ces recrues? Lequel vous a le plus séduit, le plus déçu? Exprimez votre point de vue dans l’espace commentaires.