
Mousa Tamari, seul contre tous
Comme de coutume, Mousa Tamari est celui qui a le plus tenté, dimanche à Nantes. Abandonné par une équipe amorphe, offensivement, l’international jordanien a tout tenté seul. En vain.
Impliqué, Mousa Tamari a remporté sept de ses dix duels, récupérant également cinq ballons. Toujours concerné défensivement, il s’est aussi beaucoup dépensé sur le front offensif. C’est ainsi qu’il a obtenu trois fautes et réussi quatre de ses six dribbles. Pas assez tranchant dans ses tentatives (deux tirs cadrés sur trois), il s’est aussi parfois montré trop altruiste, comme il a déjà pu le faire en ce début de saison.
Son axe de progression, en dépit de ses trois réalisations (cinq en comptant Clermont) reste le dernier geste. Passeur dans l’âme, le Jordanien a bien trop de qualités qui le portent en position de frappe pour ne pas plus tenter sa chance de façon individuelle. Mais au milieu du marasme pailladin, encore, c’est lui qui a tenté d’allumer la lumière. Mais la Paillade est restée bien trop obscure du côté de la Beaujoire.
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