Mory Diaw, une ITT avec… 48h de retard ?

Il faudrait l’écrire en majuscules à chaque fois mais les faits qui seront relayés ici ne viendront excuser en rien le jet de pétard et cet incident lors de Montpellier-Clermont au Stade de la Mosson.

Dans ses colonnes, le Midi Libre rapporte cet après-midi quelques points intrigants autour de Mory Diaw, le gardien clermontois, et qui pourraient semer le doute dans les têtes de la Commission de Discipline de la LFP. Alors que les auteurs présumés de l’incident auraient pu être jugés en comparution immédiate, les forces de l’ordre ont attendu trop longuement la plainte du portier sénégalais. Une relance a même été nécessaire. Un timing pouvant expliquer un jugement plus long et programmé au 16 novembre prochain.

Ensuite, le certificat médical, notifiant de son incapacité totale de travail pour un jour, n’a été obtenu que mardi. Soit environ 48h après le grave incident mais aussi après que Mory Diaw a retrouvé sa sélection nationale dans le Nord de la France. Surprenant quand le diagnostic faisait état d’un traumatisme à l’issue de la rencontre. Le Midi Libre n’est pas en mesure de préciser si ce même certificat avait pu être ajouté au dossier.

Plus embêtant pour le camp montpelliérain, le quotidien régional précise aussi que l’auteur présumé du jet de pétard et son complice sont bien abonnés en Étang de Thau mais confirme en complément que l’incident n’émane pas, malgré tout, du carré associé à la Butte Paillade. À voir comment ce point sera pris en compte par l’instance disciplinaire alors qu’elle n’avait pas pris de mesure conservatoire mercredi soir sur une fermeture de la tribune ou du stade. À la surprise de tous.