Le coaching de Dall’Oglio

Difficile, finalement, de juger la composition de départ d’Olivier Dall’Oglio compte tenu des impondérables venus perturber l’avant-match des Pailladins. Elye Wahi superficiellement blessé, Oyongo malade… Le 4-4-2 d’ODO n’était donc finalement pas celui annoncé dans la presse, au profit de Junior Sambia et Valère Germain.

Les deux hommes ont livré une prestation insipide, pour rester poli. Mais là où les critiques peuvent émerger, c’est encore une fois au niveau du timing des changements. Car si Joris Chotard a cédé sa place à Léo Leroy peu après l’heure, blessé au genou, il a fallu attendre la 73e pour voir Florent Mollet, une nouvelle fois à contre-temps, regagner le banc. Et la 83e pour que Sambia et Germain, les deux moins bons joueurs du jour, quittent enfin la pelouse de La Mosson.

On ne peut que reconnaître la faiblesse du banc, certes. Mais on ne peut que regretter l’attentisme du staff Pailladin qui ne fait qu’injecter du sang neuf sans rien tenter tactiquement, de plus aussi tardivement. À l’heure où l’on évoque tant la saison prochaine et les jeunes, il serait agréable de les voir entrer sur le terrain, prendre du galon. D’autant plus quand les titulaires offrent ce genre de prestation.