
Un écart de niveau abyssal
Chaque saison, on a l’impression que c’est la bonne, chaque saison, il n’en est rien. Pourtant, les dix premières minutes réalisées par les hommes de Michel Der Zakarian, avec cette action folle pour Téji Savanier, laissaient croire que le MHSC allait pouvoir exister durant cette soirée au Parc des Princes mais le vent a rapidement tourné.
Paris a vite pris le dessus grâce à un excellent Lee Kang-in et n’a plus jamais vraiment laissé d’espoir aux Pailladins. Ces derniers, trop mauvais techniquement à l’image d’Akor Adams incapable de réaliser un bon geste, ne parvenaient pas à approcher les cages de Donnarumma qui passait probablement l’une des rencontres les plus calmes de la saison en cours. Des Pailladins bien trop bas par ailleurs pour qu’à la récupération du ballon, ils puissent véritablement mettre en place le jeu de transition si cher à leur entraîneur mais terriblement inoffensif sur ce match. Et même quand le troisième but parisien sonnait la baisse de tempo, les assauts restaient conséquents sur le but de Benjamin Lecomte. On regrettera quand même que nos joueurs n’aient pas vraiment donné le sentiment de vouloir perturber le onze de Luis Enrique car si l’écart était trop important, Paris n’était pas dans un habit de grande lumière.
On le sait, ce n’est pas face au PSG qu’un championnat se joue, encore plus quand notre club semble à des années-lumière du niveau de son adversaire mais avec les éléments encourageants à se mettre sous la dent sont rares si ce n’est défensivement. Malgré les buts encaissés, la charnière aura tenu relativement bon, limitant une casse plus importante. À présent, il faut vite se projeter sur la venue des Aiglons, vendredi prochain à la Mosson, pour garder le cap.
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