Arnaud Nordin sacrifié dès la pause

Quel étonnant choix de Jean-Louis Gasset de retirer Arnaud Nordin à la mi-temps contre le RC Lens. Celui qui est pourtant l’un des principaux atouts offensifs du MHSC, si ce n’est le principal, n’aura foulé la pelouse de Bollaert que 45 minutes. Une décision peu habituelle qui suscite bien des interrogations.

Sur le moment et aujourd’hui encore. Il est vrai que la prestation de l’ailier pailladin a laissé un goût amer. On retiendra sa passe mal ajustée pour Tamari lors d’une contre-attaque prometteuse ou encore sa glissade en un contre un face à un défenseur lensois. Plus marquant encore, sa perte de balle précède directement l’ouverture du score de Lens, bien que beaucoup aient vu une faute évidente non sifflée. Cependant, le contexte ne l’a pas aidé. Placé dans un schéma tactique à cinq défenseurs, Nordin, tout comme Tamari, n’a jamais eu les espaces nécessaires pour s’exprimer pleinement. De plus, il se retrouvait face à une défense puissante et bien organisée, limitant ses incursions.

Jean-Louis Gasset a finalement décidé de le sacrifier, en le remplaçant par Wahbi Khazri à la pause. Ce choix, combiné au retour à une défense à quatre, a métamorphosé Montpellier, mais on peut légitimement se demander si Nordin n’aurait pas trouvé son rôle dans ces nouvelles dispositions. Sur le banc, son visage en disait long sur son ressenti. Espérons que cet épisode ne laissera pas de traces dans un groupe qui a plus que jamais besoin de ses cadres pour viser le maintien. Ambiance…