Jordan Ferri : « On s’est peut-être dit que le plus dur était fait »

Le milieu de terrain pailladin retrouvait sa place de titulaire en Alsace après avoir débuté sur le banc à Lille. Il a été bien plus volubile que son coach dans son analyse d’après-match, ne cherchant pas d’excuses et reconnaissant la responsabilité de l’équipe dans la gestion des séquences de temps faibles.

Ph. Sers : Je le disais à l’entraîneur, drôle de match hein…?

J. Ferri : Drôle de match surtout qu’on fait une première mi-temps cohérente avec la possession du ballon. C’est ce qu’on voulait, ce qu’on a travaillé. On rentre à 2-0 à la mi-temps à l’extérieur, donc voilà on s’est peut-être dit que le plus dur était fait et… un début de deuxième mi-temps où on a été inexistants, où on a subi et où ils reviennent à égalité ; après le match aurait pu tourner d’un côté comme d’un autre, mais voilà il y a des moments dans un match où forcément on va subir et ç’a été le cas en début de deuxième mi-temps. Il faut qu’on apprenne à ne pas… (il change de tournure) On peut subir et ne pas concéder de but, en tout cas c’est ce qu’on n’a pas su faire aujourd’hui, il faut progresser aussi là-dessus où on peut avoir des temps faibles dans un match mais il faut rester solides.

Ph. Sers : Il faut vraiment être sur le terrain pour sentir ce qu’il se passe, parce que des tribunes ça paraît…?

J. Ferri : Disons que, ouais on est rentrés sur le terrain, eux ils ont fait des changements qui leur ont apporté un plus, et de suite ils avaient un bloc beaucoup plus haut ; nous on arrivait moins à ressortir le ballon, on était moins disponibles pour garder ce ballon qu’on leur rendait trop rapidement, et eux du coup ils enchaînaient les attaques, ce qui nous a fait craquer par deux fois et ensuite on aurait pu quand même arracher cette victoire… Mais apparemment il y avait une main donc l’arbitre a jugé bon de le refuser et voilà, ça n’a pas tourné en notre faveur.

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