Le coaching de Dall’Oglio

Pour son onze de départ, Olivier Dall’Oglio a de nouveau déjoué les pronostics des médias. Mamadou Sakho était ainsi titularisé pour la première fois sous le maillot du MHSC. Au milieu, Téji Savanier retrouvait sa place après avoir soigné sa hanche meurtrie aux JO tandis qu’Elye Wahi fut préféré à Stephy Mavididi, décevant face à l’OM lors de son entrée en jeu.

Accusé d’être attentiste, le coach pailladin cette fois s’est montré pro-actif à la pause. Après deux buts encaissés, il a décidé de renforcer son arrière-garde. Maxime Estève remplaçait alors Wahi, trop brouillon, pour la mise en place d’une défense à trois. Et si nos joueurs parvenaient dans un premier temps à se montrer solides, ils se sont vite délités sous les coups de boutoir champenois et notamment Kebbal, contre lequel ODO ne trouvera pas la solution. L’ailier de poche se jouant de Cozza puis de Ristic avec une facilité déconcertante pour au final un but et poteau synonyme de sueurs froides pour nous autres supporters.

On regrettera des changements à nouveaux tardifs, dans le dernier quart d’heure seulement, notamment à la vue de la fragilité du 3-5-2 pailladin. L’entrée d’un Joris Chotard pour solidifier le milieu ou de Stephy Mavididi pour s’appuyer sur sa vitesse n’aurait-elle pas été de bon aloi? Aisé de parler après la rencontre, mais nos joueurs ont craqué et concédé l’égalisation en toute logique.